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 PEUPLE AUTOCHTONE/Brésil/les Guarani menacés par l’éthanol

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tagyhi

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Date d'inscription : 06/04/2007

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MessageSujet: PEUPLE AUTOCHTONE/Brésil/les Guarani menacés par l’éthanol   PEUPLE AUTOCHTONE/Brésil/les Guarani menacés par l’éthanol Icon_minitimeVen 8 Jan - 18:32

Dans le Mato Grosso, la culture intensive de la canne à sucre prive les indigènes Guarani de leur terre et les contraints à travailler dans des conditions extrêmes. Aujourd’hui, les emplois sous-qualifiés de coupeurs de canne sont menacés par la mécanisation programmée du secteur sucre-éthanol dominé au MG par le groupe français Louis Dreyfus, par le biais de sa filiale LDC Bioenergia.
ICRA et d’autres associations ont écrit à Louis Dreyfus pour lui demander de prendre en compte la situation tragique des Guarani.
Cette campagne vise à dénoncer la situation alarmante des indiens Guaranis, premier peuple indigène du Brésil, dans l'Etat du Mato Grosso do Sul (MS), qui travaillent pour l’industrie agroalimentaire dans des conditions très dures, parfois même à l'état de semi-esclave, et dont les emplois sont désormais menacés par la mécanisation programmée du secteur sucre-éthanol.

La population Guaranis dans le Mato Grosso do Sul représenterait environ 42000 individus dont 83% des hommes en âge de travailler seraient coupeurs de canne à sucre, soit environ 13000 travailleurs. Le groupe français Louis Dreyfus, par le biais de sa filiale LDC Bioenergia, est le premier employeur du secteur dans le MS et donc des Guarani.

L’inauguration d’une nouvelle usine de sucre et d'éthanol dans le MS, pour un investissement de 430 millions de dollars, porte à huit le nombre d’usines détenues par le groupe au Brésil, toutes "situées de façon stratégique" dans le pays. Le Brésil, second producteur mondial d'éthanol derrière les Etats-Unis, a produit 18 milliards de litres en 2007 et en a exporté trois milliards de litres. Louis Dreyfus Commidities Bioenergia, l'un des principaux traiteurs de canne à sucre du monde, exporte son éthanol aux Etats-Unis, en Europe, en Corée et au Japon.

C’est la survie de la communauté toute entière qui est en jeu, car la mécanisation détruira la principale source de revenu des Guaranis.

A partir d’une demande rédigée par le Cimi (Conseil Missionnaire Indigène) un appel de la société civile est lancé à l’entreprise Dreyfus concernant le premier peuple indigène du Brésil.

L’objectif de cette campagne et de permettre de sensibiliser l'entreprise en France, propriétaire pour le grand public métropolitain du club de football l’Olympique Marseillais et de la compagnie de téléphonie 9 télécom.

En mettant l’entreprise Dreyfus face à ses responsabilités en tant qu’employeur, cette campagne réclame :
- une juste indemnisation des travailleurs,
- le soutien à des programmes de restauration environnementale sur les terres indigènes avec les partenaires sociaux locaux,
- la constitution d’un fond qui sera reversé à des activités de récupération de l’économie de production d’aliments sur les terres indigènes,
- le soutien à une agriculture familiale,
- et surtout l’accompagnement des politiques de mécanisation par des politiques sociales d’accès à l’emploi, directement liées au secteur ou indirectement, par une diversification de l’économie locale.

ICRA et les associations (Peuples Solidaires, CIMI, CSIA, Fian France, France Liberté, etc.) qui prennent part à cette campagne ont envoyé courant septembre un courrier à l’entreprise Dreyfus pour lui demander de respecter les droits sociaux, territoriaux et environnementaux des Guarani.


Brésil : un éthanol pas très éthique
Face aux changements climatiques et à la flambée des prix du pétrole, les agro carburants sont présentés comme une alternative énergétique durable. Parmi eux, l’éthanol, cet alcool qui peut notamment être obtenu grâce au traitement de la canne à sucre et dont le Brésil, avec une production de 18 milliards de litres pour 2007, est le deuxième plus gros producteur du monde, derrière les Etats-Unis. Une donnée qui n’aura pas échappé à Gérard Louis Dreyfus, l’un des hommes d’affaires français les plus riches du monde et le n°2 du secteur sucre-éthanol au Brésil. Déjà bien implanté dans ce pays, via sa filiale Louis Dreyfus Commodities Bioenergia, celui-ci prévoit d’étendre rapidement la culture de la canne à sucre, en construisant des distilleries à travers tout le pays, et en mécanisant la production. Cette modernisation permettra sans aucun doute de produire plus, plus vite et à moindre coût, mais elle met également en péril des milliers d’emplois, occupés en majorité par une main-d’oeuvre indigène qui a pendant des décennies été exploitée par cette industrie sucrière…

Dans l’Etat du Mato Grosso do Sul, situé dans le Sud-Ouest du pays, environ 13 000 indigènes, pour la plupart des indiens Guarani, travaillent dans les plantations de canne à sucre et dans les usines de transformation d’éthanol. Depuis des dizaines d’années, ils constituent la main-d’œuvre principale de cette industrie et en paient le prix. Mauvaise alimentation, sanitaires bouchés et sans eau, logements précaires, dortoirs surpeuplés et envahis par la moisissure, accidents du travail, salaires impayés etc: telles sont les conditions d’exploitation des travailleurs des plantations, révélées par les inspecteurs de l’Etat en novembre dernier. Des conditions apparentées, par les autorités elles-mêmes, à de l’esclavage.

Promotion de l’éthanol et protection insuffisante des travailleurs indigènes

Dans les années 1980, un programme national de promotion de l’éthanol (dit “Programme Proálcool”) a été adopté pour inciter à la production de canne à sucre dans l’État du Mato Grosso do Sul. Les hommes Guarani ont alors quitté leurs villages, en direction des exploitations de canne, distantes de plusieurs centaines de kilomètres. S’entassant dans des baraquements de toile, et buvant l’eau de la rivière avec les animaux, l’emploi et les conditions de travail de ces hommes étaient informels et anarchiques. Il n’existait pas de contrat de travail et les salaires étaient régulièrement détournés voire pas versés du tout.

Dans les années 1990, grâce aux pressions exercées par certaines organisations de la société civile, on assista à quelques améliorations. En 1999, fut signé dans le Mato Grosso, le Pacte du travailleur indigène. Celui-ci imposa le contrat de travail pour les ouvriers de la canne, d’une durée maximum de 70 jours, pour permettre le retour des indiens dans leurs villages, et ainsi favoriser la continuité de la vie communautaire et le respect des normes de confort, d’hygiène et de sécurité s’appliquant à tous les travailleurs ruraux.

Mais l’application de ce Pacte a été et reste aujourd’hui encore insuffisante. Au cours des dernières années, des inspections du ministère du Travail et de l’Emploi ont mis en lumière des violations persistantes des droits des travailleurs chez les ouvriers du secteur sucrier et de l’éthanol, notamment des irrégularités concernant la signature des contrats de travail et les conditions de sécurité et de logement.
Bien que mal appliquée, cette réglementation du Travail a conduit les grands propriétaires d’exploitations de canne à sucre, toujours incités par le gouvernement à investir dans l’éthanol, à intensifier la mécanisation des récoltes.

La mécanisation menace les travailleurs

Les Guarani occupaient originellement 8 Mha de forêts dans le Mato Grosso do Sul actuel. Expulsés par les planteurs de soja et les éleveurs de bétail, les 42 000 Guarani restants vivent aujourd’hui dans des campements surpeuplés, dans lesquels sévissent la malnutrition, la misère, l’alcoolisme et la violence. On leur a volé leurs terres, on a détruit leurs ressources naturelles et on les a confinés dans des camps pour les intégrer de force au monde du sous-emploi explique André Campos, du Conseil indigène missionnaire (CIMI), une organisation qui œuvre pour la défense des droits des peuples indigènes au Brésil. Le travail hors du village a généré insécurité et violence et l’économie indigène s’en est retrouvée totalement déstructurée, la production d’aliments étant gravement affectée, et la population étant tombée dans une totale dépendance vis-à-vis de l’assistance publique du gouvernement.

C’est dans ce contexte économique et social, que la société Louis Dreyfus Commodities Bioenegia a décidé d’acheter des usines et d’installer un nouveau complexe sucre-éthanol qui devrait entrer en activité dans les prochains mois dans le Mato Grosso do Sul. D’après la multinationale, toutes les activités de récolte de la canne y seront entièrement mécanisées. Une politique qui devrait en outre être suivie dans les autres usines de l’entreprise, six en tout dans cet Etat. Au total, ce sont 10 000 à 12 000 emplois qui seront supprimés par la mécanisation dans cet Etat, dans lequel Dreyfus est le premier employeur. Qu’est-ce qui arrivera alors? Quelles seront les conséquences pour les milliers de familles qui se retrouveront sans travail ?

Pour le CIMI, en tant que premier employeur du Mato Grosso do Sul, et deuxième plus gros producteur d’éthanol du pays, la société Louis Dreyfus ne peut ignorer les conséquences économiques et sociales qu’aura la mécanisation sur les populations Guarani de l’Etat. Celle-ci a fait et va continuer à faire d’énormes bénéfices en investissant dans une industrie qui depuis des années s’est développée au prix d’énormes préjudices pour les populations indigènes locales. Aujourd’hui, si l’on peut espérer que la mécanisation mettra un terme aux abus dont les Guarani sont victimes dans leur travail, et notamment au travail esclave dans les plantations, tout porte à croire qu’ils seront à nouveau les laissés pour compte de l’expansion de l’éthanol.
Peuples Solidaires


Suivi de campagne

Novembre 2009 : la société Dreyfus fiscalisée par les autorités brésiliennes sur les conditions sociales des coupeurs de cannes à sucre

Le groupe français Louis Dreyfus Commodities (LDC), propriétaire de nombreuses exploitations de canne à sucre et d’éthanol au Brésil, devra répondre des conditions de travail précaires de sa main-d’œuvre, a indiqué mercredi 25 novembre dernier la police brésilienne.

Une opération spéciale de la police fédérale de Belo Horizonte, la capitale de l’Etat du Minas Gerais (Sud-Est), menée du 9 au 23 novembre en collaboration avec l’inspection du travail pour lutter contre le travail forcé dans les plantations de canne à sucre, a révélé que 286 travailleurs de LCD vivaient dans des conditions proches de l’esclavage, a-t-on précisé de même source. Ils n’avaient ni eau potable, ni toilettes, ni lieux de restauration, ni équipements de protection adéquats, selon la police fédérale. Les ouvriers, qui travaillaient majoritairement dans la récolte, n’avaient pas droit non plus à des pauses et leurs heures supplémentaires n’étaient pas prises en compte.

La police fédérale a ordonné la fermeture de six des dix exploitations inspectées ainsi que d’une usine de sucre et d’éthanol que la multinationale possède à Lagoa de Prata (Minas Gerais), a rapporté mercredi le quotidien Folha de Sao Paulo. Louis Dreyfus Commodities, qui administre 340 000 hectares de terre et emploie près de 20 000 personnes dans tout le Brésil, sera poursuivie pour sous-traitance illégale de main-d’œuvre et non-respect du droit du travail, selon la police fédérale.

Guarani : Le groupe français Louis Dreyfus en justice au Brésil
Fin 2008, ICRA et d'autres associations avaient lancé une campagne de soutien aux indiens Guaranis de l'Etat du Mato Grosso do Sul (MS) au Brésil travaillant pour l’industrie agroalimentaire dans des conditions très dures, parfois même à l'état de semi-esclave, et dont les emplois sont désormais menacés par la mécanisation programmé du secteur sucre-éthanol dominé au MG par le groupe français Louis Dreyfus, par le biais de sa filiale LDC Bioenergia.
Nous avons appris fin 2009 que la société Dreyfus venait d'être fiscalisé par les autorités brésiliennes sur les conditions sociales des coupeurs de cannes à sucre
[08 Janvier 2010]
Le groupe français Louis Dreyfus Commodities (LDC), propriétaire de nombreuses exploitations de canne à sucre et d’éthanol au Brésil, devra répondre des conditions de travail précaires de sa main-d’œuvre, a indiqué mercredi 25 novembre dernier la police brésilienne.

Une opération spéciale de la police fédérale de Belo Horizonte, la capitale de l’Etat du Minas Gerais (Sud-Est), menée du 9 au 23 novembre en collaboration avec l’inspection du travail pour lutter contre le travail forcé dans les plantations de canne à sucre, a révélé que 286 travailleurs de LCD vivaient dans des conditions proches de l’esclavage, a-t-on précisé de même source. Ils n’avaient ni eau potable, ni toilettes, ni lieux de restauration, ni équipements de protection adéquats, selon la police fédérale. Les ouvriers, qui travaillaient majoritairement dans la récolte, n’avaient pas droit non plus à des pauses et leurs heures supplémentaires n’étaient pas prises en compte.

La police fédérale a ordonné la fermeture de six des dix exploitations inspectées ainsi que d’une usine de sucre et d’éthanol que la multinationale possède à Lagoa de Prata (Minas Gerais), a rapporté le quotidien Folha de Sao Paulo. Louis Dreyfus Commodities, qui administre 340 000 hectares de terre et emploie près de 20 000 personnes dans tout le Brésil, sera poursuivie pour sous-traitance illégale de main-d’œuvre et non-respect du droit du travail, selon la police fédérale.

Le Monde
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MessageSujet: Re: PEUPLE AUTOCHTONE/Brésil/les Guarani menacés par l’éthanol   PEUPLE AUTOCHTONE/Brésil/les Guarani menacés par l’éthanol Icon_minitimeVen 8 Jan - 18:35

Pour un futur durable dans un monde solidaire
Cette campagne a comme objectif de sensibiliser les citoyens français ainsi que les politiques et les acteurs économiques du sort des premiers habitants du Brésil.

Quel avenir pour les Guarani ?

Les Guaranis du Mato Grosso do Sul sont un des plus importants peuples premiers du Brésil. Composé d’environ 30.000 individus, le peuple Guarani-Kaiowá basé dans le Mato Grosso do Sul est directement lié à la canne à sucre. Environ 83 % des hommes en age de travailler sont actuellement coupeurs de canne.

L’entreprise d’origine française, Louis Dreyfus, est l’un des premiers employeurs de la région avec 4 usines de traitement de la canne. Or, dans un futur proche la coupe de la canne sera entièrement mécanisée...

Entouré par la canne et le soja, en concurrence avec le bétail, les jours du peuple Guarani-Kaiowá semblent comptés...

« L’urgence de la situation des peuples indigènes du Brésil, et plus particulièrement des Guaranis, est la conséquence de la négation de leurs droits sur leurs terres ancestrales, au mépris de la Constitution brésilienne, de la convention 169 de l’OIT ratifiée par le Brésil et de la Déclaration des droits des peuples autochtones votée par le Brésil à l’ONU en septembre 2007, et au profit de toutes sortes d’intérêts économiques. Les terres des Guaranis sont particulièrement menacées par l’expansion de l’agro-industrie, et il est donc fondamental et urgent d’agir pour protéger leurs droits et leur survie. »Amnesty International France

Site internet du peuple Guarani : http://www.campanhaguarani.org.br/
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MessageSujet: Re: PEUPLE AUTOCHTONE/Brésil/les Guarani menacés par l’éthanol   PEUPLE AUTOCHTONE/Brésil/les Guarani menacés par l’éthanol Icon_minitimeVen 5 Mar - 14:41

RAPPEL : Ce dimanche 7 mars, venez passer un après-midi sur le thème des peuples autochtones du Brésil à l'invitation d'ICRA Belgique et de l'Espace Senghor à Bruxelles.

Quel avenir pour les Amérindiens du Brésil


PEUPLE AUTOCHTONE/Brésil/les Guarani menacés par l’éthanol Arton150
Les populations indigènes du Brésil comptent aujourd’hui à peu près 700 000 individus, parlant 188 langues. 215 peuples indiens différents sont actuellement identifiés, majoritairement localisés dans l’Ouest et le Nord amazonien. Assiégés par la déforestation, les cultures d’agrocarburants ou de soja OGM, de cannes à sucre et par des projets de barrages, ces peuples forestiers luttent pacifiquement pour la reconnaissance de leurs cultures. C’est à une après-midi de rencontres, autour de films dont un réalisé par les indiens Yawalapiti, que nous vous convions, en partenariat avec le Centre culturel Espace Senghor ce 7 mars.
Au programme :



  • dès 14h, une exposition photo de Babi Avelino :
    les Indiens du Brésil
  • à 14h30, un documentaire : « ELO » de Babi Avelino (54 min.)
    Ce documentaire consacré au Haut Xingú et à ses peuples trace, à travers plusieurs points de vus, un portrait de la relation fragile entre les habitants des villages indigènes d’une part et le monde rural et urbain de l’état du Mato Grosso d’autre part. En confrontant les avis des anthropologues, artistes, politiciens, managers, indiens, le film montre quelles sont les valeurs qui les séparent et celles qui les lient.
  • à 15h45, un documentaire : « ITSATXI Le dernier adieu » réalisé par les indiens yawalapiti (60 min.)
    Cette ethnie du Haut Xingu, au cœur du bassin amazonien, a tenu à faire une film pour parler de ses cérémonies et engage le débat sur l’avenir d’un peuple cerné par les cultures OGM (seule la forêt de leur réserve est protégée mais désormais menacée par la volonté du président Lula d’ouvrir les réserves à l’économie de marché et notamment au tourisme).
  • à 16h45, un débat/échange animé par Paul Lorsignol, vice-président d’ICRA Belgique, avec Valeria Carvalho, anthropologue, Constance Cunha et João d’Ogum de l’asbl Maraca Arts & Cultures, Everts Thomas du SPF Environnement, politique d’accès et de partage des bénéfices des savoirs traditionnels relatifs à la biodiversité et Marie Nagy, députée fédérale.
  • à 18h, un film : « BIRDWATCHERS » de Marco Bechis (1h48 min.)
    Dans la région du Mato Grosso do Sul, un groupe d’Indiens Guarani se rebelle contre les propriétaires terriens qui les exploitent. Marco Bechis révèle avec une force saisissante la tragédie quotidienne des Indiens, et leur terrible face-à-face avec les Blancs. Une fiction tournée avec d’authentiques Guaranis, une belle fresque ample et puissante qui a l’originalité d’adopter leur point de vue et d’entrer dans leur perception du monde.

P.A.F. : 3 euros pour les activités de 14 à 18h - 3,5 (prix réduit carte jeune, senior, demandeur d’emploi)/4,5 euros pour Birdwatchers
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