REVUE DE PRESSE

Suites aux evenements survenus en RA ce dernier week end

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20080302.FAP9926/armenie_les_affrontements_entre_la_police_et_les_manife.html

http://www.leparisien.fr/home/info/international/articles/L-ETAT-D-URGENCE-EST-PROCLAME-EN-ARMENIE_296099146

http://www.levif.be/belga/politique/78-4-39669/l-osce-envoie-un-mediateur-en-armenie.html

http://www.lesechos.fr/info/inter/4694771.htm

http://www.romandie.com/infos/news2/080301195650.dxaz1qeo.asp

http://www.zenit.org/article-17420?l=french

http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/03/02/l-armenie-sous-tension-apres-une-nuit-de-violences_1017922_3214.html

http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=actu&id=10457

http://www.panarmenian.net/news/eng/?nid=25186

http://www.panarmenian.net/news/eng/?nid=25187

http://afp.google.com/article/ALeqM5g89XHDNandv_3CW82H2yLbBt8cEg

http://fr.rian.ru/world/20080303/100505751.html

http://www.france-info.com/spip.php?article104325&theme=69&sous_theme=69

http://europe.courrierinternational.com/eurotopics/article.asp?langue=fr&publication=03/03/2008&cat=POLITIQUE&pi=2

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200810/un-emissaire-de-l-osce-en-armenie_99770.html?popup

Radio Free europe n'émet plus en Arménie
04.03.08 | 22h08

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34567256@7-58,0.html

Les émissions de Radio Free Europe/Radio Liberty ont été coupées en Armémie ainsi que les nouvelles sur Internet à la suite de la proclamation de l'état d'urgence le 1er mars dans cette République du Caucase, a annoncé la radio américaine.

Les quatre heures d'émissions quotidiennes d'informations en arménien ont été remplacées par de la musique, précise la radio dont le siège est à Prague.



RFE/Radio Liberty ajoute que son principal site en langue arménienne est également bloqué, mais la radio fait état de nouveaux sites pour contourner la difficulté.

De son côté le représentant de l'OSCE pour la liberté de la presse, Miklos Haraszti, a appelé mardi les autorités arméniennes à lever les restrictions à la liberté des médias.

"L'état d'urgence ne doit pas être utilisé par le gouvernement pour priver le public de son droit à des informations provenant de plusieurs sources", a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l'Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe (OSCE) à Vienne.

Le président arménien sortant Robert Kotcharian a instauré l'état d'urgence en principe jusqu'au 20 mars après les émeutes qui ont fait huit morts samedi à l'issue d'un mouvement de protestations contre l'élection à la présidence du Premier ministre Serge Sarkissian face à Levon Ter-Petrossian.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34565429@7-60,0.html

http://fr.rian.ru/world/20080305/100727300.html

La Russie s'en mele

http://www.ambafrance-am.org/Revue/20080327.pdf


Ambassade de France en Arménie

Service de presse Revue de la presse arménienne du 27 mars

54/2008

Affaires intérieures

Les partisans de Lévon Ter-Petrossian ont entrepris, pour la deuxième journée consécutive, une « marche politique » le long de l’Avenue
du Nord qui s’est à nouveau terminée par des arrestations qui semblent d’être accélérées. Les quotidiens font état de plus de 50
interpellations dont nombre de femmes et le leader du parti Social-démocrate proche de Ter-Petrossian, Lioudmila Sarkissian, ainsi que
le père du député du parti Héritage, Armen Martirossian. Les personnes interpellées ont été libérées tard dans la soirée. / Haykakan
Jamanak, Aravot, Azg et 168 Jam

Trois jours de suite les habitants de la ville de Hrazdan ont manifesté contre l’arrestation du député Sassoun Mikayelian, originaire de
cette ville. Haykakan Jamanak relève que la police de cette ville a « dépassé toutes les attentes » et interrogé des enfants dans une école
qu’elle a pressés d’indiquer les noms des organisateurs de l’action de protestation et de ne pas y prendre part avec leurs parents…
Les quotidiens d’opposition ont fait une déclaration conjointe dans laquelle ils constatent que les policiers continuent à user de la force à
l’encontre de citoyens pacifiques. Tous les jours des informations parviennent dénonçant des cas de violence vis-à-vis de citoyens
pacifiques et des violations des droits constitutionnels. Selon ces journaux d’opposition, tout nouveau cas de violence prouve qu’un
régime autoritaire s’est établi en Arménie. Les quotidiens indiquent des numéros de téléphone par lesquels les citoyens peuvent dénoncer
des cas de violence. / Haykakan Jamanak et Jamanak-Erevan
Haykakan Jamanak indique que le membre du parti « Mouvement national arménien », David Chahnazarian a essayé de louer une des
salles de conférence à l'hôtel Marriott, pour un congrès, mais l'administration de l'hôtel a refusé, indiquant qu’on ne pouvait pas fournir
de salle pour des manifestations politiques.

L’ensemble des quotidiens couvre la conférence de presse du vice-président du Parti Républicain Galust Sahakian, qui a jugé nécessaire
l’ouverture d’une action en justice contre Lévon Ter-Petrossian. Il a en outre relevé que le parti n’avait pas encore défini la candidature
du futur PM et ne serait pas opposé, en principe, à ce qu’il ne soit pas issu du parti Républicain.

Le secrétaire de la fraction du parti Républicain, Samvel Nikoyan, reconnaît, quant à lui, la part de responsabilité des autorités dans les
événements du 1er mars, car depuis des années le mécontentement de la société, faute de justice ou de résolution de problèmes urgents,
s’est concentré et devait exploser à un moment donné. Une nouvelle situation sera créée suite au 9 avril, lorsque l’Arménie aura un
nouveau Président et un nouveau Gouvernement. Il existe déjà une forte opposition dans le pays qui est un facteur important à ne pas
ignorer.

Dans une interview à Aravot, le président du parti « Etat de Droit », Arthur Baghdassarian, explique la participation de son parti à la
coalition par le souhait de contribuer à la mise en oeuvre de réformes dans le pays. Il n’accepte pas le point de vue selon lequel, par cette
initiative, il a perdu un nombre considérable d’électeurs qui lui avaient confié leurs voix en le considérant comme un opposant au régime
actuel.

Haykakan Jamanak indique que par décret du Ministre de la Défense Mikhaïl Haroutiounian, un défilé militaire aura lieu le 9 avril, jour
de l’investiture du Président nouvellement élu Serge Sarkissian, sur la place de la Liberté avec la participation de l’armée, de la Police et
du Service de sécurité nationale, c’est-à-dire, comme le relève le quotidien, les mêmes structures qui ont « organisé le massacre du 1er
mars ».

168 Jam indique à la « une » que la campagne électorale sera ranimée dans 6 mois, à l’occasion des élections, pour la première fois, du
maire d’Erevan. Celui-ci sera élu au scrutin indirect. Les habitants de la capitale éliront un conseil municipal de 65 membres qui éliront
eux-mêmes le maire d’Erevan. Le futur maire sera une figure politique importante, dans la mesure où il sera élu par le tiers de la
population du pays et aura de larges compétences. Il aura notamment plus d’influence sur la Police et les organes appelés à défendre
l’ordre public. 168 Jam considère que l’opposition a de réelles chances d’être représentée au conseil municipal de la ville d’Erevan,
compte tenu du fait qu’elle jouit d’un important électorat dans la capitale.

Selon, Novoyé Vrémia, Hayots Achkhar, Azg et Hayastani Hanrapetoutioun, la Knesset d’Israël a décidé mercredi 26 mars qu’une
commission parlementaire tiendra une audition pour décider s’il y a lieu de reconnaître le Génocide arménien. La décision de tenir cette
audition a été approuvée par une majorité de 12 membres de la Knesset.

Arménie-Russie

Haykakan Jamanak revient sur la récente visite de Serge Sarkissian à Moscou et relève que le PM arménien aurait souhaité organiser à
l’issue de son entretien avec le Président Poutine, un point de presse au Kremlin, chose qui a été interdite par le cabinet du Président
russe. Le quotidien écrit par ailleurs, citant des sources proches du Kremlin, que Vladimir Poutine aurait fortement désapprouvé une
déclaration de Sarkissian qui a tenu à remercier le chef de l’Etat russe « pour son soutien pendant l’élection présidentielle ».
168 Jam, Novoyé Vrémia et Hayastani Hanrapetoutioun font état de la visite du Ministre des AE, Vartan Oskanian, à Moscou pour
prendre part à la session du Conseil des Ministres des AE de la CEI.

Conflit du HK

Azg et Hayastani Hanrapetoutioun reproduisent une interview du Ministre des AE, Vartan Oskanian au journal polonais
« Rzeczpospolita » dans laquelle il a déclaré que l'Arménie entend résoudre le conflit du Karabagh exclusivement par la voie des
négociations. Le Ministre observe toutefois que si l’Azerbaïdjan essaye d’obtenir une solution favorable pour lui-même en ayant recours
à la force, la partie arménienne saisira toute occasion pour assurer la sécurité du Karabagh et son droit à l’autodétermination. Et d’ajouter
que la balle est dans le camp de l’Azerbaïdjan. L’Arménie ne sera jamais la première à déclencher des hostilités. Evoquant les relations
russo-arméniennes, Oskanian a qualifié de complètement erronée l'idée que l'économie arménienne est en dépendance totale par rapport
à la Russie. Commentant le fait que le Président élu Sarkissian a effectué sa première visite à l’étranger à Moscou, Oskanian a déclaré
que l'Arménie a choisi de former une alliance politique forte avec la Russie, car ce rapprochement renforce sa sécurité.


Réalisée à partir de publications arméniennes d’origines diverses parues au cours d’une journée définie, la présente revue de presse est un document de travail : il n’exprime en aucun cas les points de vue du gouvernement français sur les sujets abordés.

Mintchev yerp bidi timananq?

http://www.a1plus.am/am/?page=issue&iid=66278

Karin a écrit:

Mintchev yerp bidi timananq?

http://www.a1plus.am/am/?page=issue&iid=66278

Les articles de Edik Baghdasaryan


Էդիկ Բաղդասարյան


Հայկական հանքարդյունաբերությունը դարձավ տնտեսական ճգնաժամի զոհ

[Նոյեմբեր 17, 2008]
«Սեփականատերերի հետ համաձայնության ենք եկել` առաջիկա երեք ամսվա ընթացքում կրճատումներ չեն լինելու, եւ հնարավորինս պահպանվելու է աշխատարվարձի չափը: Երեք ամիս անց կրկին կվերլուծենք իրավիճակն ու այդ ժամանակ նոր որոշում կկայացնենք»,- անցած հինգշաբթի կառավարության նիստում հայտարարել է Էներգետիկայի եւ բնական պաշարների նախարար Արմեն Մովսիսյանը:
Նոր հանքավայր Հրազդանում. Վարդան Այվազյանի երազանքն իրականանում է

[Նոյեմբեր 10, 2008]
Բնապահպանության նախկին նախարար, այժմ ԱԺ տնտեսական հարցերի մշտական հանձնաժողովի նախագահ Վարդան Այվազյանն ամիսներ առաջ հեռուստաընկերություններից մեկին տված հարցազրույցում ասաց, որ երազում է Հայաստանում երկաթի արտադրության մասին:
Վարդան Այվազյանը` պատասխանող կողմ Առեւտրի միջազգային պալատի արբիտրաժում

[Նոյեմբեր 03, 2008]
Նյու Յորքի Առեւտրի միջազգային պալատի արբիտրաժն այս տարվա սեպտեմբերի 5-ին որոշել է ՀՀ բնապահպանության նախկին նախարար, այժմ ԱԺ տնտեսական հարցերի հանձնաժողովի նախագահ Վարդան Այվազյանին ճանաչել պատասխանող կողմ մի գործով, որի մասին «Հետքը» գրել է այս տարվա սկզբին:
ԴԱՀԿ-ն հերքում է անհերքելին

[Հոկտեմբեր 29, 2008]
Այսօր Դատական ակտերի հարկադիր կատարման ծառայությունը տարածել է հետեւյալ հաղորդագրությունը. «ՀՀ ԱՆ դատական ակտերի հարկադիր կատարումն ապահովող ծառայությունը հայտնում է, որ ՀՀ Գլխավոր հարկադիր կատարող Միհրան Պողոսյանը ներկայումս ոչ մի կապ չունի «Քեթրին գրուպ» ընկերության հետ:

Voici un article de Edik sur le foot-relation entre RA et TR
en gros il n'est pas contre et meme c'est bien..
http://www.hetq.am/arm/politics/8345/




Պատուհանը բացված է

Էդիկ Բաղդասարյան Սեպտեմբեր 08, 2008


Ես ֆուտբոլասեր չեմ, բայց դիտելով Հայաստան-Թուրքիա խաղը` այն տպավորությունը ստացա, թե Հայաստանի ազգային հավաքականի անդամները սեպտեմբերի 6-ին Հրազդան մարզադաշտում առաջին անգամ էին իրար հանդիպել: Ֆուտբոլն, իհարկե, իմ քննելիք հարցը չէ, սրանով Հայաստանում զբաղվում են կարկառուն դեմքեր:
տպել

ուղարկել ընկերոջը

Ֆուտբոլը մի փոքրիկ պատուհան բացեց հայ-թուրքական հարաբերություններում: Այդ պատուհանը շատ նեղ է, բայց հաշվի առնելով մոտ հարյուր տարվա թշնամանքի պատը երկու հասարակությունների միջեւ` այն կդառնա կարեւոր պատուհան: Թուրքական մի քանի լրատվամիջոցներ Գյուլի այցից երկու շաբաթ առաջ ինձ հետ հարցազրույց անելու խնդրանքով էին դիմել: Հարցերը գրեթե նույնն էին` հարաբերություններ կհաստատվե՞ն, թե՞ ոչ, կբացվի՞, արդյոք, սահմանը, ինչպե՞ս է վերաբերվում հայ հասարակությունը Գյուլի այցին, ինչպե՞ս են առհասարակ հայերը վերաբերվում թուրքերին:

continuation

Հարցերին պատասխանելով` նշեցի, որ երկու հասարակություններն ավելի են պատրաստ հարաբերությունների հաստատմանը, քան քաղաքական եւ պետական գործիչները: Դա ես զգացել էի այս տարվա հունիսին Ստամբուլում ունեցած հանդիպումներիս ընթացքում: Դա իմ առաջին այցելությունն էր Թուրքիա: Վերջին տասնհինգ տարիների ընթացքում հարյուր հազարավոր հայեր են եղել Թուրքիայում: Առանց դիվանագիտական հարաբերությունների հասարակությունները շփվում են, հիմնականում առեւտուր են անում, հայերը զանազան ապրանքներ են ներկրում Թուրքիայից, մի մասն էլ աշխատում է այնտեղ: Հազարավոր թուրքահայեր, որոնք Թուրքիայի քաղաքացիներ են, այցելում են Հայաստան: Ավելի քիչ քանակությամբ նաեւ թուրքեր են գալիս Հայաստան: Նրանք հիմնականում բեռնատարների կամ տուրիստական ավտոբուսների վարորդներ են: Այնպես որ, մինչ իշխանավորները վախվորած մտքեր էին հայտնում հայ-թուրքական հարաբերությունների մասին, հասարակությունները շփվում էին, ու ստացվում է, որ նրանք ավելի համարձակ են: Թուրքիա իմ այցելությունից հետո անընդհատ մտածում եմ այնտեղ գտնվող հայաստանցիների եւ թուրքահայերի մասին: Թերեւս աշխարհի ոչ մի երկրում հայերն այդքան մեկուսացած չեն Հայաստանից, որքան Թուրքիայում ապրողները: Նրանք վախի մթնոլորտում են ապրում, բացարձակ չեն զգում Հայաստանի ներկայությունը:

Ardyoq na mer pastpanutian ev hogsi kariqy uni? togh hay- turq kegts haraberutyuneri pashtpanognery hogakan ir masin.

Noyan Tapan obtenue via UNION FRANCAIS DE L'ETRANGER: ARMENIE


Serge Sargssian : " La
création de nouvelles lignes
de division au Caucase peut
être dangereuse"

Le président arménien Serge
Sargssian a accordé une interview
au journal allemand " FRANKFURTER
ALLGEMEINE
ZEITUNG ". Le texte de l'interview,
accordé à Noyan Tapan par
le Service de presse du président
de la RA, y est présenté entièrement.


- Monsieur le président, la
semaine dernière à Moscou, vous
vous êtes accordés sur la question
du règlement du conflit du Haut-
Karabagh, un conflit qui a depuis
longtemps maintenu tendu les
relations entre les deux pays.
Comment se développe-t-il
aujourd'hui ?

Réponse- Pour nous l'important
est le fait qu'un document a
été signé qui exclut la résolution
du conflit par la voie militaire.
Bien sûr ce n'est qu'une déclaration.
Nous serions contents s'il
nous conduise à un accord. Bref, je
ne veux pas sous-estimer l'importance
de ce document. Je me
réjouis que l'Azerbaïdjan a signé
un document sur un règlement
basé sur toutes les normes du droit
international et non sur la seule
norme de l'intégrité territoriale. Je
considère également positif le fait
qu'en dépi des vives critiques
récentes sur l'éfficacité de l'activité
du Groupe de Minsk, une
grande importance a été attaché au
format du Groupe de Minsk, au
rôle des pays coprésidents : Etats-
Unis, Russie et France, en tant que
médiateurs.


- L'Arménie est-elle prête à
respecter l'exigence de retrait des
ses troupes des 7 régions jouxtant
le HK ?

Le problème principal du conflit
est la question du statut du
Haut-Karabagh. Le droit à l'autodétermination
du peuple du HK
doit être reconnu par
l'Azerbaïdjan. Les autres questions
peuvent suivre la solution de ce
problème principal. Le contrôle
des territoires n'est pas une fin en
soi, mais vise à assurer la sécurité
du Karabagh. Nous devons
négocier les principes du règlement.
Nous avons un long chemin
à faire.


- Pour vous, un natif du
Karabagh, le Haut-Karabagh
pourrait- il, recouvert d'un statut
d'autonomie, continuer à faire
partie de l'Azerbaïdjan ?

Il est question de la création de
telles conditions qui donneront la
possibilité d'assurer dans des conditions
peu dangereuses le
développement ultérieur de la population.
L'histoire a démontré que
cela est impossible dans le cadre
de l'Azerbaïdjan. Nous n'avons
jamais pensé qu'avec un tel ou
autre statut le HK peut faire partie
de l'Azerbaïdjan.


- Vous étiez récemment en visite
à Bruxelles. L'Union
européenne peut-elle être utile au
règlement du conflit ?


L'Europe doit clairement montrer
du doigt si l'un des côtés fait
fausse route, et si le processus du
règlement pacifique n'est pas
respecté. Par ailleurs, si une organisation
internationale souligne
l'importance d'un seul principe du
règlement du conflit, cela encourage
les actions de ce pays dans ce
sens et manifeste une approche
non-constructive. Pour Kosovo les
Etats-Unis et quelques pays
européens ont appliqué le droit des
peuples à l'autodétermination.
L'approche similaire de la Russie
fut rejetée par les Etats-Unis et
l'Europe.


- Mais vous aussi, vous n'avez
pas reconnu l'indépendance de
l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie !


Vous avez raison. Nous aussi,
nous n'avons pas reconnu
l'indépendance du Kosovo. Nous
n'en avons pas le droit de reconnaître
l'indépendance de ces pays
tant que nous n'avons pas reconnu
l'indépendance du Haut-Karabagh.
Notre peuple ne comprendrait pas
cette démarche. Vous allez me
demander pourquoi nous ne reconnaissons
pas l'indépendance du
Karabagh ? Nous considérons que
la reconnaissance est le dernier pas
du processus. Nous ne sommes pas
aussi forts pour reconnaître unilatéralement
l'indépendance du
Karabagh et de considérer le
processus terminé.


- Quelles conséquences
géopolitiques a eu la guerre
géorgienne pour vous ?


Les événements ont démontré
la vulnérabilité de la région. La
Géorgie est d'une grande importance
pour nous car de plus de 70
% du commerce extérieur de notre
pays se fait via le territoire de ce
pays. 350000 Arméniens y
habitent. En même temps nous
sommes le partenaire stratégique
de la Russie. Pour nous il était
important d'harmoniser ces deux
différentes obligations, ce, que, je
crois, nous avons réussi à faire. Il y
a une divergence d'approches entre
l'Arménie et la Géorgie sur certains
problèmes de principe, mais
nous avons évité tout ce qui
risquait d'être interprété comme
une hostilité. Malgré les changements
dans la region par suite de la
guerre, Dieu soit loué, je peux dire
que les relations arménogéorgiénnes
et arméno-russes n'en
ont pas souffert.


- Vous êtes également membre
du programme du partenariat
avec l'OTAN. La leçon tirée de la
guerre serait-elle que l'OTAN
doit se tenir à l'écart du Caucase?


Je n'aurai pas partagé votre
choix qui met en cause le
développement ultérieur de nos
relations avec l'OTAN. Nous considérons
que notre coopération
avec l'Alliance est une composante
de notre système de sécurité.
D'autre part, nous n'aspirons pas à
adhérer à l'OTAN. De nouvelles
lignes de division dans notre
région seraient extrêmement dangereuses.
C'est la leçon tirée de la
guerre géorgiénne.


- Vos voisins doivent-ils
renoncer à leurs aspirations à
l'adhésion à l'OTAN ?


Je ne parlai pas pour les autres
pays. La politique arménienne
équilibrée de la dernière décennie
a essayé de concilier les intérêts
des Etats-Unis, de la Russie et de
l'OTAN. Tirer des avantages des
divergences de ces forces peut être
à la fois séduisant et très dangereux.


- Vous avez dernièrement
invité le président turc en
Arménie pour regarder un match
de football. Le monde a salué
votre démarche. Aujourd'hui les
Turcs proposent de créer une
commission d'historiens afin d'étudier
le Génocide arménien de
1915. Est-ce utile ?

Ce n'est absolument pas nécessaire.
Nous ne croyons pas que
cela conduise à quelque chose.
Nous voulons établir des relations
diplomatiques sans conditions
préalables entre les deux pays,
d'ouvrir les frontières, ensuite dans
le cadre d'un processus intergouvernemental
discuter des problèmes
concernant les pays voisins.
La reconnaissance du Génocide
par les Turcs n'est pas une condition
préalable pour établir des relations.
Nous le souhaitons, mais pas
à tout prix. Les pays européennes
aussi, à une autre époque, n'ont pas
créé des commissions historiques
afin de normaliser leurs relations.
Une telle démarche peut également
signifier un essai pour
désorienter la société internationale.


- L'Arménie pourrait -elle
aujourd'hui devenir, comme la
Géorgie, un pays de transit pour
les énergies fossiles ?

Je ne crois pas que nous allons
aspirer à nous substituer à
quelqu'un Notre objectif est de disposer
d'infrastructures développées,
de voies alternatives de
livraison. Nous voudrions rétablir
les communications avec
l'Azerbaïdjan et la Turquie. Nous
voudrions également construire
une voie ferrée nord-sud reliant
dans l'avenir l'Arménie à l'Iran.
Plus nos infrastructures seront
développées et diversifiées plus
l'Arménie sera attractive et peu
dangereuse.

source service presse Ambassade de France en RA (16/11/2008)

Affaires Intérieures

· Le Premier Ministre Tigran Sakissian a présenté hier le projet de budget d’Etat 2009 à l’Assemblée nationale.
Il a exposé les actions du gouvernement et de la Banque centrale pour surmonter les conséquences éventuelles de la crise financière mondiale. Selon Aravot les débats se tenaient dans une salle quasi vide. « Le budget est un document très important, mais malheureusement l’attitude de l’AN n’est pas adéquate » a remarqué l’ex Président du parlement Tigran
Torossian.

· Selon les sources de Haykakan Jamanak et d’ Aravot le PDG de Hayposte aurait démissionné. Il a envoyé sa demande de démission au Premier Ministre par la poste. Son départ serait lié au fait qu’au cours des 6 derniers mois il a deux fois était agressé. Ces violences seraient liées à ses initiatives visant à améliorer le système et à éliminer les pratiques illégales.

SUITE

Affaires extérieures

· La réunion de travail du Président Sarkissian avec les membres du Conseil de Sécurité, les membres du gouvernement et des responsables de différentes administrations intéressées est largement couverte par la presse arménienne. Serge Sarkissian a fait le bilan de sa visite à Bruxelles et a présenté les détails de la coopération de l’Arménie avec l’Union européenne. Le Président a souligné que le programme de la visite avait été chargé : plus de 20 rencontres avec presque tous les dirigeants de la Commission européenne et des interviews avec des médias. Selon le
Président arménien les institutions européennes et leurs représentants sont plutôt satisfaits du niveau des relations avec
l’Arménie et du travail effectué, ils ont la volonté de continuer ces relations, de les approfondir et d'engager de nouveaux
projets plus audacieux. Soulignant la volonté de l’Arménie de se rapprocher de l’Europe, le Président Sarkissian a proposé de créer des conditions égales pour le commerce en demandant à l’Arménie le statut d’économie de marché et qu’un accord de libre échange soit conclu.

· Le Président Sarkissian a eu un déjeuner de travail avec les ambassadeurs de l’Union européenne.

· En visite officielle en Arménie, Marios Garoyan, Président de la Chambre des représentants de Chypre a été reçu par
le Président Sarkissian et par le Ministre des AE Edouard Nalbandian, rapporte la presse. « En tant que membre de l’UE,
Chypre est prête à prêter son assistance à l’Arménie pour l’intégrer à de nouveaux projets dans le cadre du « nouveau
voisinage » de l’UE » a dit M. Garoyan lors d’une conférence de presse commune avec Hovik Abrahamian, Président de
l’AN d’Arménie. Il a remarqué que les approches de l’Arménie et de Chypre sur beaucoup de points sont communs,
notamment sur les questions relatives aux relations avec la Turquie, au problème du HK et à l’occupation turque de la
Chypre.

Un Vichap peut en cacher un autre

http://www.armworld.am/detail.php?paperid=3173&pageid=100117&lang=

pas mal