PREMIÈRE VISITE EN FRANCE DE BAKO SAHAKIAN
La tournée en France de Bako Sahakian, nouveau Président de la République d’Artsakh, accompagné du Patriarche Barkev Srpazan, et du Vice-président de l'Assemblée Nationale Monsieur Rudig Housnonts dans le cadre du Phonéton organisé par le Fond Arménien de France lui a permit pour la première fois de venir à la rencontre des Arméniens d’Arménie Occidentale exilés depuis le Génocide.
A Paris, Lyon et Marseille, réunissant plusieurs dizaines de personnalités, après la présentation d’un film d’une quinzaine de minutes, témoignant des différents travaux entrepris par le Fond Arménien de France depuis sa création, Bako Sahakian expliqua son programme politique qui fut le moteur de son élection à la Présidence de la République.
L’Education et le social deviennent ainsi les deux piliers d’un programme qui permettront de faire face à une crise sociale issue du chômage, des salaires bas en un mot de l’après guerre.
Un programme spécifique en direction du soutien à la natalité à l’image du Général de Gaulle lors de la création des allocations familiales, démontre le pragmatisme et la prise de conscience de besoins réels pour la reconstruction du peuple d’Artsakh.
Et pourtant, lorsque vint la question relative à la double nationalité des Arméniens d’Arménie Occidentale vivant à l’extérieur, une question spécifique concernant la détention arbitraire de Jirayr Séfilian fut soumise au Président en direction de la possibilité d’octroyer la citoyenneté de la République d’Artsakh au Membre du Conseil National Arménien aujourd’hui emprisonné en particulier suite à ces états de service pour la libération du pays.
Il se pourrait bien, même après avoir été chef de la sûreté nationale, sur une période intégrant le début de la détention en décembre 2006 jusqu'aux aux élections en juillet 2007, que la charge électorale, puis les élections en elles-mêmes, ensuite la prise en charge du pouvoir et l’organisation des structures de l’État n’ont pas permis au président d’être bien informé sur la situation concernant Jirayr Séfilian, et sur le fait qu’un jugement ait eu lieu, en juillet 2007, qui réduit l’application de la peine à 18 mois pour la détention d’un pistolet automatique.
Néanmoins le Président a prit conscience non seulement de l’importance du sujet en question, mais du traitement nécessaire dans le cadre des liens forts qui unissent les Arméniens d’Arménie Occidentale aux Arméniens d’Artsakh depuis l'agression meurtrière des Turcs d'Azerbaïdjan (Turcs d''Atropatène).
Dans un cadre équivalent, la question relative aux territoires libérés s’inscrirait et serait décrite au sein de la dernière Constitution d’Artsakh avec pour statut particulier de zone à très haute sécurité pour l’avenir de la République. Ainsi, une question reste en suspend, pour quelle raison les cartes officielles ne tiennent pas compte de cette réalité constitutionnelle?
Un dossier relatif à l'organisation d’un Congrès National des Arméniens d’Arménie Occidentale en Artsakh en 2008 a été transmis officiellement au Président, par Monsieur Arménag Aprahamian, membre du Conseil National Arménien.
http://www.haybachdban.org/Western-Armenia-News/Artsakh/infos.htm