- Karin a écrit:
- Envois moi en mp quelques éléments sur la vie de ta maman et je te promets de faire quelque chose de bien. Je reste en attente....
Merci de votre réponse
Ma mère est issue de l'émigration arménienne de 1918, elle avait 68 ans, c'est parents étaient des arméniens d'arménie, ma grand mère était la seul survivante du génocide et mon grand père, il lui restatit quelques parents. Ma mère est née en France, c'etait une femme qui à vouée sa vie à ces 2 enfants (mon frère et moi) et à son mari (mon père)
Ci dessous la lettre que j'ai écris et je n'ai pu lire à l'église ceci vous en apprendra plus sur ma mère.
Merci à vous tous de votre présence et à ceux qui n’ont pus venir ( a l ‘instantée j’ai une pensée de soutient pour ma tante de Carcassonne)
On nous a demandé de décrire succinctement qui était notre mère, qui en l’occurrence est aussi la femme de notre père. Pas facile de trouver les bons mots à ce moment présent, alors excusez moi si j’ oubli un sujet.
Vous allez entendre une chanson qui s’intitule l’Amérique de Joe Dassin, vous risquez d’être interrogatif, cette engouement pour les état unis d’Amérique, lui vient sans doute de ce jour d’Aout 1944 ru Marietton ou ce soldat américain lui tendis un chuimgum, enfin je le pense.
Pour parler d’elle , ma mère, pas l’Amérique, Je vais employer la première personne du singulier, mais elle représentera la pluralité de notre famille.
Je pense que notre mère n’aurait pas voulue que l’on parle trop d’elle (a cause de sa modestie) donc je vais essayer de faire court et simple. Cette femme issue de l’émigration arménienne est devenue notre maman à mon frère et moi, elle était aussi grand-mère (une seule fois, de mon fils) elle voulait vivre dans la simplicité sans apparats, elle avait un cœur gros comme le mont Ararat (échouage de l’arche de Noé pour les non initiés), pour elle la vie était un échange, de gentillesse et de respect (comme ces parents donc mon papy et ma mamy) , je pense qu‘elle aurait aimée…………… que tous simplement, nous ne compliquions pas, notre existence, parfois le bonheur nous touche mais nous le sentons pas, il est là, mais par fierté ou absurdité nous le rejetons, c’est dommage et souvent trop tard.
la porte de chez elle était ouverte à tous et si le pèlerin en visite avait plus que soif une assiette lui était proposé voir imposé.
Elle se contentait de ce que la vie lui avait donnée, un mari, deux enfants et un petit fils et pour elle c’était sa mine de diamant, c’était sa raison de vivre cela suffisait à sont bonheur.
Je vais vous compter une petite anecdote qui résume sa personnalité modeste. Un jour ma vie professionnelle me mène à la capitale (paris), je propose à ma maman si elle voulait m’accompagner, elle accepte bien sur avant que je finisse ma phrase (elle n’avait jamais vue paris) car pour elle il fallait voir paris avant de mourir , c’était son rêve d’enfance (après l‘Amérique). Je crois que ce jour là a été l’un des plus beau de sa vie. Récemment sur son lit d’hôpital par sa trachéotomie elle m’a remémoré ce voyage et elle m’a dit j’aurai vue Paris. Je lui est rien fait ressentir, j’aurai du peu être, mais tout ce que je peux vous dire je ne suis pas ressortie indemne de cette chambre.
Voilà je crois que cette anecdote résume qui était notre mère.
Pour nous tu es toujours là, tu as simplement pris une vie sabbatique, a bientôt on t’aime
Merci de votre réponse et bonne journée