heureusement que j'ai fait un copier-coller de son intervention, mais j'aimerai bien comprendre, arrêter une émission sur le site de France 3 suite au message d'un intervenant comment cela s'apelle t'il en droit:
On emploie assez souvent le terme de « Génocide arménien » à la place de « Génocide des Arméniens », je voudrais ici rappeler sa définition juridique
"Génocide" évoque dans la mémoire collective le summum de l'horreur dans l'histoire humaine, et en particulier les millions d'arméniens ou de juifs exterminés de façon planifiée au siècle dernier. C'est à la suite de ces massacres de millions de personnes que les Nations Unies, après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ont posé une base juridique internationale pour que cela ne se reproduise jamais.
Définition du mot « génocide » par les Nations Unies
Article 2, sections (a) -- (e) de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide GA RES/260 A (III) du 9 décembre 1948.
Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a. Meurtre de membres du groupe ;
b. Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
c. Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d. Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
e. Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.
Le génocide définit un crime, le crime des crimes, lui porter la qualification d’arménien, en prétendant que le « génocide donc le crime serait arménien » est une erreur fondamentale.
Ce crime n’a rien d’arménien, il n’y a pas de façon arménienne d’anéantir les populations arméniennes. Ce crime est turc, et comme pour la Shoah, le crime est nazi, c’est pour cette raison que l’on qualifie de « génocide nazi ».
C’est une horreur, c’est affligeant, c’est blessant que de dire « génocide arménien » alors que ce sont les Arméniens les victimes. Comment en sommes-nous arrivés là ?
Cette façon lente, visqueuse mais toujours précise, de soumettre les esprits, de manipuler les genres, de dénaturer les vérités, de transformer les substances, démontre que le combat, permanent, se fait dans l’immatériel, dans l’esprit et la profondeur des choses.
Il est donc nécessaire de se repositionner :
« Le génocide des Arméniens ne se limite pas simplement à l’éradication d’une seule race, mais qu’il rentrait dans le concert dia-bolique (à l’inverse donc de sym-bolique) du crime contre l’Homme et j’ajouterai, de la dénégation de sa figure symbolique et sacrée. A quand une véritable reconnaissance du Génocide des Arméniens, non plus à titre d’un devoir de mémoire, mais tout simplement au nom du devoir de l’Humanité vis-à-vis d’elle-même ?
Extrait d’une intervention de M. A. Aprahamian, « Penser l’Histoire » de Monsieur François Besset chez l’Harmattan.
L’Histoire se pense donc quand elle n’est pas vécue !