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| PEUPLES AUTOCHTONES | |
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Karin
Nombre de messages : 2663 Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: PEUPLES AUTOCHTONES Mer 9 Juil - 22:58 | |
| Le Combat des Aïnous
Peuple autochtone du Japon (d'origine arménienne)
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/339127/2008/07/07/Punks-allemands-et-indigenes-ainous-campent-en-marge-du-G8.dhtml | |
| | | tagyhi
Nombre de messages : 2513 Date d'inscription : 06/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Jeu 10 Juil - 18:31 | |
| "Installés dans l'archipel depuis des millénaires, les indigènes Aïnous ont été progressivement repoussés dans l'île de Hokkaido et viennent seulement de se voir reconnus comme "peuple autochtone" par le parlement japonais."
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Les Aïnous
Colonisation par les Japonais. Le peuple des Aïnous a, de tout temps, habité l'île d'Hokkaido, les îles Kourilles, le sud de l'île de Sakhaline et une part de l'île Honshu. La culture Aïnoue s'est développée depuis 2000 ans et a été clairement établie il y a 1300 ans. Au début, ce sont les Aïnous qui ont pris contact avec des marchands japonais venus établir des postes de commerce au sud de l'île d'Hokkaido. Le gouvernement japonais commença par clamer sa souveraineté sur les territoires aïnous en 1853. Ce n'est qu'en 1869 que commença le projet de développement de la colonisation d'Hokkaido et que le Japon débuta officiellement l'exercice d'un pouvoir administratif sur une petite partie des terres aïnoues. C'est l'époque où le Japon en fit une Unité Administrative en l'appelant Hokkaido. Le Japon justifia l'annexion de ces territoires en s'appuyant sur la doctrine de "Terra nullius" qui est une notion obsolète de par son contenu raciste. Après l'annexion des territoires, le gouvernement japonais déposséda les Aïnous de leurs terres. Il procéda à la répartition de parcelles de terres aux colons japonais en 1872. Le peuple des Aïnous fut inclus dans cette répartition après avoir été dénié de ses possessions. Dans le même temps, les bases sociales et économiques de la communauté aïnoue furent détruites par la déforestation les privant ainsi de leurs ressources naturelles. En 1899 le gouvernement japonais supprima l'acte de protection des indigènes d'Hokkaido en déclarant aider les Aïnous pauvres. Le but réel était en fait de forcer les Aïnous à s'assimiler dans la société japonaise en adoptant l'économie agraire. Sous cette loi, une superficie totale de 91 km2 de terres agricoles, soit 0,1% du territoire de l'île (83000km2), furent allouées à 3850 familles aïnoues. Pendant qu'il était alloué aux fermiers japonais des parcelles de 33ha durant les répartitions de 1872 et 1886, ou 500ha durant les répartitions de 1897 et 1908, il n'était alloué que 5ha par famille aïnoue. Après une période de 130 ans, le gouvernement japonais a agrandi son territoire de 22,1%, confisquant des terres originellement aux Aïnous, ne laissant que 0,02% aux autochtones.
Combat du peuple des Aïnous pour une reconnaissance de ses droits à la terre. Pour leur part, les Aïnous ont toujours affirmé que leurs terres ancestrales ont été annexées unilatéralement et illicitement sous le prétexte de la doctrine "terra nullius". En 1984, le peuple aïnou propose qu'une nouvelle loi soit votée concernant ses droits. En 1997 un jugement de la cour japonaise reconnaît que l'expropriation des Aïnous de leurs terres fut fondée sur une procédure illégale. La cour de justice du district de Sapporo a reconnu que le peuple aïnou habitait ses terres ancestrales avant que le Japon n'étende sa juridiction sur celles-ci et que la colonisation japonaise s'est appliquée sans respect de ses droits. La cour donna la priorité aux droits des Aïnous sur l'intérêt public. Il en résulta la construction d'un dommage. Le gouvernement japonais n'a pas choisi de faire appel à la cour supérieure rendant cette décision définitive. Cela implique qu'il a accepté les arguments au regard des droits des Aïnous. Il n'a plus de motif pour clamer qu'Hokkaido soit un territoire ayant toujours appartenu au Japon. En mai 1997, l'acte de promotion de la culture aïnoue fut promulgué. Malheureusement rien ne fut prévu concernant les droits à la terre. La loi fut basée sur une recommandation donnée par un rapport du "Comité de Conseil sur une Politique en faveur des Aïnous". Dans ce rapport le Comité refusait de garantir les droits des Aïnous à leurs terres ancestrales. Cela revenait à légaliser un système colonial en Hokkaido.
Les circonstances qui ont entouré le cas Nibutani et la "Nouvelle loi aïnoue". En 1971, l'agence de développement industriel d'Hokkaido fut créée pour l'est de la région Tomokomai dans le sud de l'île et les îles du nord de l'archipel japonais. Quand les propositions d'achat des terres débuta en 1980, deux Aïnous choisirent de ne pas vendre. A la place de cela, Shigeru Kayano et Tadushi Kaizawa ont cherché à stopper la mise en place des sites en insistant pour que leurs droits à la pêche et d'autres droits, comme peuple autochtone, soient garantis. En 1989 le Comité d'Expropriation des terres d'Hokkaido décida que les gens pouvaient être expropriés des terres en question par la force. Face à cela, les deux Aïnous portèrent plainte devant la cour de justice. Citant "Pour l'intérêt public", le Ministère de la Construction rejeta les deux plaintes en 1993. Messieurs Kayano et Kaizawa, ne voyant aucune autre issue, mirent le gouvernement japonais et le Comité d'expropriation devant la cour de justice de l'Etat pour renverser la décision. Le 10 avril 1997, la limite d'appel de la part du gouvernement étant passée, les deux plaignants choisirent d'abandonner les actions ultérieures en option. La décision finale de la cour de Sapporo tomba le 27 mars 1997. Dans une autre bataille juridique, le rappel de l'Acte de Protection des formes aborigènes d'Hokkaido de 1899 fut une issue politique centrale pour les Aïnous. En 1984 un mouvement demanda le rappel de l'acte de protection discriminatoire par la promulgation de ce qui allait devenir "La nouvelle loi aïnoue". En 1988, un rapport fut préparé par le conseil de délibération du Gouvernement préfectoral et l'association aïnoue. Les deux structures joignirent leurs efforts pour demander au gouvernement national, la promulgation d'une loi. En 1995, sous le gouvernement socialiste Murayama, un comité d'experts fut finalement saisi par le secrétaire général du cabinet.
En recevant les rapports, le gouvernement japonais réserva une place dans la législature en cours pour l'Agence de Développement d'Hokkaido. Accepté par le cabinet le 21 mars 1997, l'acte de promotion de la culture aïnoue passa sans amendements le 4 avril dans le bureau des conciliations. Le projet devint loi après être passé à la chambre des représentants le 8 mai 1997.
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Liste des brèves AFP
06 juin 2008 Le Japon reconnaît officiellement le peuple indigène aïnou Imprimer Le Parlement japonais a reconnu vendredi l'existence du peuple indigène aïnou, vivant depuis des millénaires dans l'archipel, et a promis d'améliorer ses conditions de vie.
La résolution, votée à l'unanimité par les élus des partis au pouvoir et de l'opposition, affirme pour la première fois que les Aïnous "sont un peuple indigène avec sa propre langue, religion et culture".
Elle appelle le gouvernement à prendre des mesures "immédiates" pour soutenir les Aïnous, qui demeurent aujourd'hui parmi les habitants les plus pauvres du Japon.
"Nous venons d'ouvrir une nouvelle page dans l'histoire des Aïnous", s'est félicité Tokuhei Akibe, un meneur de la cause aïnoue, lors d'une conférence de presse.
Arborant une robe traditionnelle aïnoue, M. Akibe a toutefois prévenu qu'il s'agissait d'un simple "pas en avant" et qu'il fallait rendre "effectifs" les engagements pris.
Bien que largement symbolique, cette reconnaissance pourrait déboucher sur une aide dans le domaine de l'éducation et de l'emploi. Seuls 17% des Aïnous sortent diplômés de l'université, deux fois moins que la moyenne nationale.
"Si notre pays veut mener la communauté internationale, il est crucial que tous les peuples indigènes puissent garder leur honneur et leur dignité", souligne la résolution.
Le porte-parole du gouvernement a déclaré que le gouvernement respecterait la résolution du Parlement, mais n'a pas évoqué de mesures concrètes pour les Aïnous.
"Notre gouvernement accepte solennellement le fait historique que le peuple aïnou a été victime de discrimination et a souffert de la pauvreté au cours de la modernisation de notre pays", a-t-il dit devant la presse.
Cette reconnaissance officielle intervient avant le sommet des pays riches du G8, organisé par Tokyo du 7 au 9 juillet sur l'île de Hokkaido (nord), où sont établis l'essentiel des 70.000 Aïnous du Japon.
Cette statistique est toutefois sujette à caution, des descendants d'Aïnous cachant leur origine par crainte de discrimination, selon leurs associations.
Les sources historiques sont peu nombreuses sur ce peuple qui n'avait pas d'écriture, mais il est vraisemblablement arrivé dans l'archipel plusieurs milliers d'années avant notre ère, en provenance de Sibérie.
Des batailles entre Japonais et Aïnous sont narrées dans le "kojiki", un ouvrage du VIIIe siècle après J.C. retraçant les origines mythologiques de la lignée impériale japonaise.
Chasseurs-cueilleurs, les Aïnous diffèrent ethniquement des Japonais: plus grands et dotés d'une pilosité plus fournie, ils ont aussi la peau plus claire et n'ont pas les yeux bridés.
Selon des études génétiques, les Aïnous ont des origines communes avec les Tibétains et avec des peuples indigènes de Sibérie et de Mongolie.
Les hommes portent traditionnellement de longues barbes et les femmes sont tatouées avant l'âge du mariage.
Animistes, les Aïnous révèrent les esprits vivant dans les plantes et les animaux, particulièrement les ours.
Acculés au cours des siècles au nord de l'archipel, à Hokkaido et dans les îles aujourd'hui russes des Kouriles et de Sakhaline, les Aïnous ont été contraints de renoncer à leurs terres, langue et mode de vie par la "loi sur les anciens aborigènes de Hokkaido" adoptée en 1899 à Tokyo.
Elle avait été abrogée en 1997 mais les Aïnous n'avaient pas été reconnus comme peuple indigène jusqu'à présent.
Peu d'Aïnous vivent encore suivant leurs coutumes ancestrales et leur langue est aujourd'hui en voie d'extinction. | |
| | | tagyhi
Nombre de messages : 2513 Date d'inscription : 06/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Jeu 10 Juil - 18:34 | |
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| | | Karin
Nombre de messages : 2663 Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Jeu 16 Oct - 23:16 | |
| La Kabylie au 2e Congrès de la Confédérations des Autochtones FrancophonesVoir What links here jeu, 10/16/2008 - 16:02 — stephane Voter : 0 Votre vote: Aucun La Confédération des Autochtones Francophones (CAF) dont la Kabylie est, par le biais du MAK, membre fondateur tient son 2e congrès dans la ville de Québec. Créée il y a deux ans à Agadir, elle regroupe les peuples autochtones qui ont en partage la francophonie dont le sommet se tient près du congrès de la CAF, à l'occasion du 400e anniversaire de cette ville. Cette présence de la Kabylie sur la scène internationale est assurée par le Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie qui y sera représenté par son président M. Ferhat Mehenni. Ce dernier se rendra aussi à Meknes pour participer au 5e Congrès Mondial Amazigh qui se tient les 1 octobre, 1er et 2 novembre prochains.
Un sommet mondial des peuples autochtones francophones à Québec Wendake, le 10 octobre 2008 – Près de 40 représentants de différents peuples autochtones francophones, venus de tous les continents, se rencontreront les 17, 18 et 19 octobre à Québec, dans le cadre du 2e Congrès de la Coordination autochtone francophone (CAF). Sous le thème « Les droits des peuples autochtones dans la francophonie », cette rencontre aura lieu en parallèle du XIIe Sommet de la Francophonie qui réunit des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage. « Il est important, pour les peuples autochtones ayant comme langue commune le français de marquer par leur présence à Québec l’espoir qu’a suscité chez eux l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration des droits des peuples autochtones », a déclaré le président de la CAF, Mohamed Handaine (Maroc).
L’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) sera l’hôte de ce sommet des peuples autochtones qui ont le français comme deuxième langue et qui proviennent d'Afrique du Nord, d’Afrique centrale, d’Afrique de l’Ouest, d'Amérique du Nord et du Sud, ainsi que du Pacifique. « En cette année de célébration du 400e de la ville de Québec, il est bon de souligner la présence ancestrale des peuples autochtones, ici comme partout dans le monde, ainsi que l’urgence de reconnaître et protéger leurs droits », a affirmé le Chef de l’APNQL, Ghislain Picard. Les questions relatives à la protection des langues autochtones et de la diversité culturelle dans la francophonie, la gestion des ressources naturelles et les industries extractives en territoire autochtone, l’impact des changements climatiques sur la vie des peuples autochtones dans les pays de la francophonie, ainsi que les femmes autochtones et la question de la parité dans les pays de la francophonie comptent parmi les enjeux qui seront abordés lors de ce congrès.
À titre d’observateurs, des membres d’Amnistie Internationale, de la Commission canadienne de l’UNESCO, de Droits et Démocratie, ainsi que du Réseau Dialog seront présents.
Le Congrès de la CAF aura lieu au Campus Notre-Dame-de-Foy, à Saint-Augustin de Desmaures. La cérémonie d’ouverture du Congrès aura lieu à 8 h 30 le 17 octobre, la première plénière débutera à 10 h. Une soirée culturelle est prévue en soirée à 20 h. La clôture du congrès aura lieu à l’Hôtel-Musée des Premières Nations de Wendake. Pour plus d’information : http://www.gitpa.org.
Avis aux médias : les activités du Congrès de la CAF sont publiques. Les journalistes et photographes sont tout particulièrement invités à assister aux cérémonies et allocutions d’ouverture qui auront lieu le 17 octobre à 8 h 30. | |
| | | Karin
Nombre de messages : 2663 Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Lun 20 Oct - 12:01 | |
| Enseigner à Kanesatake - Le big-bang autochtone n'a rien à voir avec l'autre.
http://www.ledevoir.com/2008/10/18/211050.html
L'enseignement et la transmission de nos traditions, nos arts et de notre langue sont des facteurs essentiels pour préserver notre identité.
Que ce soit sur nos terres ou à l'extérieur. | |
| | | Karin
Nombre de messages : 2663 Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Mar 18 Nov - 2:00 | |
| http://www.mediapart.fr/club/blog/pierre-fayollat/251008/le-retour-de-la-terreur-est-il-a-craindre | |
| | | tagyhi
Nombre de messages : 2513 Date d'inscription : 06/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Mar 18 Nov - 19:36 | |
| Le ROYAUME D'ARAUCANIE ET DE PATAGONIELe Royaume d'Araucanie et de Patagonie a été fondé en 1860 par le indiens Mapuche dans le territoire occupé maintenant par les Républiques d'Argentine et du Chili. Orélie-Antoine de Tounens, un avoué français vivant en Araucanie, a été élu par les Mapuche pour être le premier Roi d'Araucanie et de Patagonie. En 1862, le Roi Orélie-Antoine a été fait prisonnier par des soldats chiliens et après une longue capitivité expulsé en France. Il organisa trois expéditions pour réclamer son trône et ralliait les Mapuche contre la République du Chili qui avait envahi et colonisé les territoires Mapuche.Le Roi Orélie-Antoine mourait en 1878 à Tourtoirac, France. Même si la Maison Royale s'est trouvée en exil en France pour plus d'un siècle, elle n'a jamais renoncé à ses droits au point de vue droit international. La Maison Royale d'Araucanie et de Patagonie a actuellement à sa tête le Prince Philippe d'Araucanie. Il est en contact étroit avec les groupes Mapuche aussi bien en Amérique du Sud qu'en Europe. A l'ONU il est intervenu devant le groupe de travail sur les populations indigènes en tant que représentant des Mapuche vivant en Argentine. Il est important de faire la différence entre un état, qui est une institution politique, et une nation, qui représente un groupe de personnes réunis par une langue, une culture et une histoire communes. Alors que le Royaume d'Araucanie et de Patagonie n'existe plus et n'est plus qu'un souvenir historique, la Nation Mapuche a préservé son identité culturelle malgré les efforts concertés de gouvernements coloniaux et républicains soit de les exterminer -- comme cela c'est produit en Argentine -- soit de les incorporer par force dans une culture occidentale, européenne -- comme cela continue à être le cas au Chili, à travers des lois appelant à détruire la culture, les traditions, le language et la possession des terres des Mapuche. CARTE DU ROYAUME D'ARAUCANIE ET DE PATAGONIETrois cartes du Royaume d'Araucnaie et de Patagonie datant du 19e siécle sont connues. Toutes les trois sont dessinés par A. Andri - un cartographe inconnu autrement. Deux d'entre elles se trouvent aux archives du Ministère des affaires étrangères de le République française. La carte ci-contre est l'une d'elles. Elle a été reproduite dans la dissertation sur le Royaume d'Araucanie faite par Jutta Müther. Une deuxième carte, montre les endroits des batailles entre le Royaume d'Araucanie et de Patagonie et la République du Chile. Cette carte est intéressante car elle montre la Bolivie et le Pérou comme alliés du Royaume d'Araucanie et de Patagonie. Une troisème carte dessinée par Andri se trouve dans la collection des cartes rares de l'Université D'Anvers, qui l'avait acquise en 1993 de la société Royale de Géographie d'Anvers. Cette carte a été imprimée sur une grande feuille d'environ 56 x 43 cm, la moitié de la page étant utilisée pour la carte, l'autre moitié pour la description du Royaume ainsi que de sa situation politique. | |
| | | Karin
Nombre de messages : 2663 Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Sam 13 Déc - 15:27 | |
| http://www.quebechebdo.com/article-277246-Les-Premiere-Nations-enclenchent-un-processus-unilateral-daffirmation.html | |
| | | Karin
Nombre de messages : 2663 Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Ven 19 Déc - 3:22 | |
| http://www.droitshumains-geneve.info/Mort-mysterieuse-en-Colombie,3934 | |
| | | Karin
Nombre de messages : 2663 Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Dim 18 Jan - 2:54 | |
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| | | Karin
Nombre de messages : 2663 Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Dim 18 Jan - 2:57 | |
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| | | tagyhi
Nombre de messages : 2513 Date d'inscription : 06/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Mer 28 Jan - 23:08 | |
| UN AUTRE COMBAT, UN AUTRE PEUPLE AUTOCHTONE
Un génocide ignoré en Papouasie-Occidentale
Cette région du monde est souvent présentée comme l’un des dernier paradis sur terre, fourmillant d’espèces animales uniques, enveloppé d’une forêt tropicale luxuriante. Les médias nous font admirer de magnifiques photos. La réalité est tout autre…
Goliar Tabuni est l’un des hommes les plus recherchés d’Indonésie. Il est l’un des chefs de la guérilla en Papouasie-Occidentale, la partie ouest de l’île de Nouvelle-Guinée. Cela fait des dizaines d’années qu’il se bat en vain contre les milliers de soldats Indonésiens qui occupent son pays. Ses hommes se battent avec des arcs et des flèches, quelques fusils cabossés, et ils ne peuvent pas gagner. Ils meurent les uns après les autres, et le reste du monde n’est même pas au courant. «Tout ce que nous voulons, c’est la liberté. La liberté. Dis-leur, dis-leur, en Europe, ce qui se passe ici. Si tu leur dis, ils nous aideront, n’est-ce pas ? » dit-il à l’écologiste Paul Kingsnorth, de l’ONG « Free West Papua » qui ne sait quoi lui répondre.
On parle rarement de la Papouasie-Occidentale dans les médias. Quand cela arrive, c’est pour annoncer de nouvelles espèces d’oiseaux de paradis ou de kangourous arboricoles ont été découvertes dans des forêts « inconnues » nichées dans des paysages montagneux. On parle du paradis de l’âge de la pierre des tribus de Nouvelle-Guinée. La Papouasie-Occidentale est, il est vrai, une région extraordinaire, dans la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie, elle abrite 250 tribus qui y résident depuis quarante mille ans et parlent 300 langues distinctes.
La réalité est tout autre car la Papouasie-Occidentale est un pays occupé, où, à vouloir se battre pour la liberté on risque la torture, voire la mort. C’est un pays interdit aux journalistes étrangers et aux représentants des droits de l’homme, rempli de militaires Indonésiens bien armés et à la gâchette facile au moindre signe de dissidence.
Jusqu’au milieu du XXe siècle, ce territoire faisait partie des Indes orientales néerlandaises. En 1949, les Hollandais cédèrent la quasi-totalité de leur empire au nouvel Etat-nation d’Indonésie. Défendant néanmoins l’idée que la Papouasie-Occidentale se trouvait en Mélanésie et ne devrait par conséquent pas être rattachée à l’Asie, ils lui accordèrent l’indépendance en 1961. Trois mois plus tard, l’Indonésie envahissait le jeune pays. L’intervention des Nations unies qui s’ensuivit n’eut que peu d’incidence : en pleine guerre froide le bloc de l’Ouest avait à coeur de ne pas froisser l’Indonésie de Sorkarno, qui était courtisée par l’URSS et la Chine. Pour « sauver la face », il fut conclu que l’ONU superviserait un référendum devant permettre aux Papous de choisir entre l’indépendance et le rattachement à l’Indonésie. En 1969, sept ans après l’invasion, l’ONU assista au trucage du vote sans ciller. En déclarant que les Papous étaient trop « primitifs » pour se faire à la démocratie, le gouvernement de Jakarta sélectionna 1.026 leaders papous « représentatifs » et les menaça de mort avant de leur demander de voter. Le résultat fut donc sans surprise.
L’Indonésie s’engagea ensuite dans une campagne de destruction de la culture papoue. Ceux qui résistaient étaient tués, torturés ou bien « disparaissaient ». Au moins 100 000 Papous ont été tués par les Indonésiens depuis le début de l’occupation. D’après certaines organisations de lutte pour les droits de l’homme, on serait en fait proche des 800 000 victimes. Les richesses naturelles locales (or, cuivre, bois, pétrole, gaz) ont été vendues à des sociétés indonésiennes ou étrangères. Des millions d’hectares de terres ont été confisqués et les opposants passés assassinés. Les soldats Indonésiens ont tué, violé, torturé et brutalisé les Papous en toute impunité, et le massacre continue aujourd’hui. Des dissidents sont tailladés au rasoir ou brûlés vif par les militaires. Des hommes sont jetés en prison pour dix ans simplement parce qu’ils avaient brandi le drapeau de la Papouasie-Occidentale en public.
Mais les choses sont peut-être en train de changer. Dans le monde, des organisations apparaissent qui s’efforcent de sensibiliser la communauté internationale. Au Royaume-Uni, une poignée de citoyens a fondé l’initiative Free West Papua.
Le monde doit savoir ce qui se cache derrière les images paradisiaques.
http://www.jakouiller.com/2006/07/29/un-genocide-ignore-en-papouasie-occidentale/
Ce soir sur France ô West PapuaCulture InfosGenre : DocumentaireDurée : 52 mnTous publics --------------------------------------------------------------------------------
Résumé :
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Indonésie, ancienne colonie néerlandaise, proclame son indépendance. Profitant de l'absence néerlandaise durant la guerre, la République d'Indonésie annexe la Papouasie occidentale qui, située dans la partie extrême orientale de la Nouvelle-Guinée, devient une nouvelle province indonésienne. Les papous témoignent de l'oppression qu'ils subissent et de la résistance qui s'organise contre l'autoritarisme en place.
Autres diffusions Jeu 29 à 15h25 Sam 31 à 17h00
Si quelqu'un a la possibilité de me l'enregistrer ce serait sympa | |
| | | Karin
Nombre de messages : 2663 Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Lun 6 Avr - 23:34 | |
| Expert: "Dans la lutte pour l'Arctique, la Russie ne permettra pas de manipuler les droits des peuples autochtones" "Le président de la Fédération de Russie a signé une loi modifiant la loi sur les droits des peuples autochtones - les procédures légales appropriées dans la lutte pour l'Arctique, où l'encontre de la Russie et ses intérêts ont résisté, non seulement la force militaire des États-Unis et l'OTAN, mais de nombreux« combattants de la formation "pour le droit Peuples de la Russie, le Globe et cartes militaires à apprendre de leur existence. correction en temps voulu, bien sûr, faire partie d'un plan systématique de lutte contre la Russie pour l'Arctique russe, qui est devenue un sujet de discussion au Conseil de sécurité. Ils sont, malheureusement, aujourd'hui, un exemple rare de la prévention et le travail de routine notre état à l'intersection des nationales et des objectifs de politique étrangère. " Donc, a commenté l'agence de presse Regnum directeur de l'agence Modest Kolerov modifiant la loi fédérale sur les garanties des droits des peuples autochtones. L'expert a déclaré: «Renforcer les structures euro-atlantiques dans l'armée et de la lutte politique contre la Russie dans l'Arctique est déjà clairement mis l'accent sur l'utilisation et les capacités de l'avant et les peuples autochtones du Grand Nord de la Russie en ce que, en théorie séduisante à leurs droits, de bloquer ou au moins placées sous contrôle international, ou à entraver les activités économiques du centre fédéral sur le plateau de l'océan Arctique. C'est pourquoi le législateur clarifie la langue et les mots "dans les lieux de résidence traditionnelle et des activités économiques" maintenant de façon plus précise: "dans les lieux de résidence traditionnelle et traditionnelles de l'activité économique." Et la protection des habitats, modes de vie traditionnels, l'agriculture et de l'artisanat des peuples autochtones est devenu possible de ne pas "en général", c'est là que tous les ennemis de la Russie voulez-vous dans l'Arctique, mais seulement sur la liste exacte des lieux de résidence et traditionnelle des activités économiques traditionnelles de ces personnes. Sans ces mises à jour en temps voulu ne sont pas liés au développement des ressources minérales de la Russie dans l'Arctique, les éleveurs (ou plutôt, ceux qui cherchent à les manipuler) pourrait s'appliquer pour déterminer le sort de l'ensemble de l'Arctique russe. Dans la lutte pour l'Arctique, la Russie a exclu la possibilité de tels juridique et ne permet pas de manipulation externe des droits des peuples autochtones. Ce qu'il faut, c'est d'évaluer comment de manière adéquate le problème de la protection effective des intérêts des peuples des autorités de Sakhaline, Kamchatka, Tchoukotka, la Yakoutie et la région de Krasnoïarsk, Yamalo-Nenets AO, des Komis, oblast d'Arkhangelsk et AO Nenets (NAO). Il suffit de dire que le BAN svezheizbrannomu gouverneur Igor Fedorov n'a pas eu le courage politique de défendre les intérêts nationaux contre l'égoïsme régional, emballés dans l ' "indépendance" est le thème de la couverture de la Fédération de la région d'Arkhangelsk. Il a commencé sa carrière politique dans l'EPL d'une capitulation devant le "Nenets" des députés sur la question de «l'indépendance» du quartier. Qui sait, peut être de savoir si il arrivait que, pour résister à la "bergers" de Bruxelles? Mais, heureusement, l'amendement à la loi fédérale, signé par le président, n'a pas permis à ses flasques nommées s'écarter trop loin des intérêts nationaux de la Russie dans l'Arctique », a déclaré l'expert." Cependant, la lutte est toujours en avance, et en établissant la liste des territoires traditionnels, beaucoup veulent encore jouer dans l'artisanat traditionnel - où est l'avenir énergétique de la Russie. Espérons que leur avenir sera très loin de la Russie », - a dit Modeste Kolerov. Comme indiqué plus tôt l'agence de presse Regnum président russe Dmitri Medvedev a apporté des modifications à la loi fédérale sur les garanties des droits des peuples autochtones de la Fédération de Russie. " Elle rappelle le service de presse du Kremlin, de la loi fédérale sur la modification de la loi fédérale sur les garanties des droits des peuples autochtones de la Fédération de Russie ", adopté par la Douma d'Etat le 18 Mars et approuvé par le Conseil de la Fédération en Mars 25. Aujourd'hui, l'agence de presse Regnum signalé également que le Russie à l'OTAN Dmitri Rogozine a mis en évidence les excès de l'intérêt de l'OTAN à l'Arctique: dans ses paroles, dans la déclaration finale de 3-4 en avril dernier, en France et en Allemagne, l'anniversaire du sommet de l'OTAN, a déclaré: "Les événements dans le Grand Nord ont provoqué une attention croissante de la communauté mondiale. " «Quels événements? Mariage de deux ours polaires?" - Ironiziruet Rogozin. Spécial de Russie a réitéré que la Russie de ne pas discuter de la question de la coopération avec l'OTAN dans l'Arctique.
www.regnum.ru/news/1147192.html | |
| | | tagyhi
Nombre de messages : 2513 Date d'inscription : 06/04/2007
| Sujet: Re: PEUPLES AUTOCHTONES Dim 6 Déc - 12:19 | |
| En Namibie : les Himbas
La question de la Terre
http://www.gitpa.org/Autochtone%20GITPA%20300/gitpa300-16-65namibieMONDE.pdf
Extrait :
De nombreux autochtones de Namibie sont sans terres, sans travail ou sous-employés. Ils dépendent souvent du soutien d’autres groupes, de l’État, ou des organisations non gouvernementales. Un pourcentage considérable de personnes, estimé à 75%, dépend des denrées alimentaires du gouvernement namibien. Beaucoup vivent avec moins de 2 $ US par jour, si ce n’est, dans certains cas, avec moins d’1$ US. Environ la moitié des San du pays vivent sur des terres communautaires ce qui signifie qu’ils n’ont pas de droits fonciers légaux (de jure). Aujourd’hui, seuls 15% conservent des droits coutumiers (de facto). L’histoire de la dévolution des terres en Namibie rend largement compte de la vulnérabilité de la propriété foncière des minorités autochtones : les terres qui avaient été cédées aux Africains sous le gouvernement colonial sont devenues des terres communautaires (jadis espaces "indigènes"), et s’élèvent aujourd’hui à seulement 26,5% des terres du pays. Plus de la moitié des terres namibiennes (57 %) sont propriétés privées et sous contrôle marchand. Près de 13,9% sont transformées en parcs nationaux, réserves de gibier, monuments. Les zones diamantifères, environ 25% du territoire, appartiennent à l'état mais sont loués à des compagnies privées. Le gouvernement namibien prétend que même les aires communautaires occupées par des populations locales, appartiennent à l’État. Ceci veut dire que les communautés autochtones ont un « droit d’usage », mais pas de « droit de propriété » ni privé ni collectif. Cela signifie aussi qu’elles peuvent être déplacées illégalement et contre leur gré, sans aucun dédommagement. | |
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