langue maternelle

Il existe chaque année le 21 février la journée de la langue maternelle
"Si une langue disparaît, chacun d’entre nous est dépossédé de son patrimoine car c’est alors une nation et une culture qui perdent leur mémoire, il en est de même de la subtile tapisserie dont est tissé le monde et qui en fait un lieu passionnant.” Vigdis Finnbogadottir, Ambassadrice de bonne volonté pour les langues auprès de l’UNESCO, ancienne Présidente de l’Islande
- La moitié des quelques 7000 langues du monde est menacée d’extinction

- La Journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque année le 21 février, vise à promouvoir la reconnaissance et la pratique des langues maternelles du monde et particulièrement celles des minorités.

- Les Etats membres de l’ UNESCO participent à la protection et la préservation de notre riche diversité culturelle par la promotion des langues comme moyen de communication, d’interaction et de compréhension entre les différentes populations.

- L’Organisation continuera à promouvoir le multilinguisme à travers ses programmes éducatifs et culturels afin de protéger l’héritage oral et immatériel du monde.

Citation :

La Journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque année le 21 février, vise à promouvoir la reconnaissance et la pratique des langues maternelles du monde et particulièrement celles des minorités.

Effectivement, les langues des minorités sont menacées, mais il y a actuellement, les langues des peuples autochtones qui sont en première ligne d'extinction.

En particulier la langue des Arméniens d'Arménie Occidentale.

Certains (des responsables d'école soi-disant arménienne), se vantent d'avoir 100% de réussite au Brevet des collèges, mais à aucun moment ils n'ont pensé de préparer une épreuve d'évaluation du niveau de savoir correspondant à la langue arménienne et ce depuis l'exode de nos parents.

C'est 100% de médiocrité, plutôt!

Je ne serai pas aussi catégorique ayant moi même fréquenté un collège arménien de la région parisienne dans les années 67-69, en plus de mon BEPC j'ai eu droit après examen à un brevet d'arménien très officiel. Je l'ai gardé avec tous mes diplômes obtenus par la suite et je peux dire, aujourd'hui que c'est de celui là dont je suis le plus fier.

Je te félicite, ce qui veut dire que ce type de fonctionnement existait et maintenant il n'existe plus, une dégradation en profondeur d'un système de fonctionnement éducatif sous couvert de faire croire que tout va pour le mieux.

Le Collège dont tu parles était exemplaire donc dans ce domaine, ça fait quand même plaisir de lire cela.

Tout est pollué !

Le Collège dont je parle était exemplaire mais surtout le personnel qui s'occupait de nous était exemplaire, j'en ai gardé un souvenir merveilleux.
Depuis je pense qu'il a évolué, les personnes en place sont dcd et les remplaçants n'ont jamais pu redonner l'âme qu'il y avait avant.
tchpaghtapar.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1272833

C'est une chanson magnifique de Komitas qui illustre parfaitement ce que je disais sur la langue maternelle : "Im Hayrénik, kaxtser lézou", intraduisible en français, c'est trop beau en arménien. Comment peut on être arménien et ne pas parler la langue ? C'est une langue merveilleuse pleine de subtilités, de douceur, de musique, de poésie,de trésors c'est la langue de nos parents en un mot, je vous rappelle le magnifique poème de Silva Gaboudiguian "Khosk im vortoun", une mère qui s'adresse à son enfant et qui termine en disant "Ou dés vortis, our él linés, ays yergri dag our él knas, té moret ankam mdkit hanés, ko mayr lézoun tchmoranas" eh bien si ça ça ne vous remue pas les tripes alors c'est à désespérer d'être arménien. En ce qui me concerne plus je le lis et plus il me remue intérieurement, je le lis au moins une fois par jour, je l'ai affiché dans mon bureau.

ça ne nous rajeunit pas tout ça, et ça fait partie d'une éducation, eh oui !

Effectivement être arménien se ressent, c'est un sentiment très fort, une vibration qui fait appelle au profondeur de l'âme, mais le sentiment très fort d'appartenance à un peuple autochtone issu de sa terre s'épuise et le danger vient aussi de là!

Gue djantchnas ays kirqe, chad garevor kirqmené haytos lezvi badmutyuni hamar

http://www.western-armenia.eu/archives-nationales/Dossiers/Sandalgian_histoire.pdf

ayo kidem mi kani étcher gartatzasèm payts dagavin tchem vertchatzat chad hédakrkragan yev garevor kirkmené

Tu connais les livres suivants :
Histoire de l'Arménie de H. Pasdermadjian
Histoire des Arméniens sous la direction de G. Dedeyan chez Privat, c'est un pavé mais il est pas mal fait

Ayo ounim modes !

je ne sais pas si tu connais ce livre, personnellement je ne l'ai pas lu ,aussi je ne sais pas ce qu'il vaut
1895, massacres d'Arméniens de Alphonse Cillière chez Privat

Karin a écrit:

Effectivement être arménien se ressent, c'est un sentiment très fort, une vibration qui fait appelle au profondeur de l'âme, mais le sentiment très fort d'appartenance à un peuple autochtone issu de sa terre s'épuise et le danger vient aussi de là!

C'est une description idyllique que vous donnez .Le sentiment d'appartenance entraîne la necessité de combattre l'injustice.Il entraîne aussi par nature à ne pas se désolidariser des autres injustices que connaissent d'autres personnes ou communautés.


Je cause en général.

c'est pas possible d'être toujours d'être sur la defensive à ce point.
On le dit de moi,que je suis sur la defensive,mais là j'avoue que vous me dépasez et grandement.

Heu ! non, non ce n'est pas une version idyllique c'est la version, point barre, je vous rappelle si vous ne le savez pas que le CNA a reconnu en séance pleinière à l'ONU la déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones représentant 370 millions d'individus sur la planète, si ça ce n'est pas de la solidarité il faut m'expliquer, cette reconnaissance officielle du CNA aucune structure arménienne à travers la planète ne la faite y compris l'élitarisme de votre République arménienne.

Facile de voir la paille dans l'oeil du voisin faut-il encore pouvoir s'apercevoir de la poutre dans le sien!

1895, massacres d'Arméniens de Alphonse Cillière



Titre : Affaires arméniennes : supplément : 1895-1896

Auteur : France. Ministère des affaires étrangères

Éditeur : Impr. nationale (Paris)

Date d'édition : 1897

Type : monographie imprimée

Langue : Français

Format : 1 vol. (XVII-124 p.) ; 32 cm

Format : application/pdf

Droits : domaine public

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5613367v

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-165870

Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34193349v/description

Provenance : bnf.fr

Description : Collection : Documents diplomatiques

Ounim! Yev yete gouzes gernam kezi gabe kherguel...

Aménayn sirov yété grnas kherguel gabe gue gartam. Toun gartatsir ? Hédakrkiré gam barzabés gue nergayatsené tébkère ?

Chad hedakrkir é gue desnas !

ourémen gue gartam yev vertche im gardzikes goudam.

payts yété tchem sekhalir nor édition me hanadz én chez Privat sorti en O3/2010, adgué lour ounis gam ourich kirkmené ?

Ad éditione 1897 in é, intch gue pokhantsem kezi ayghpuyr é

http://www.western-armenia.eu/archives-nationales/Genocide/1894-1896/Affaires-armeniennes-1895-1896.pdf

chnoragaloutioun.
Amméne debétsi vor avéli turoutiamp gartam.

Ourich kirqme gue badrastem kezi hamar !

chad merci.
Choud me atchkme nédétsi muys kirkin vera, zarmanali é vor amén mart lour ounér ays tchartérou massin yev voyévé mégue pan me tchessav vor guénan gam imatsenél polor achkhrani.

http://www.western-armenia.eu/archives-nationales/Genocide/1894-1896/Projets-de-Reformes-Affaires-armeniennes-1893-1897.pdf