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 IMMIGRATION

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tagyhi

tagyhi


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MessageSujet: IMMIGRATION   IMMIGRATION Icon_minitimeMer 18 Juin - 17:46

Qui sont les BERBERES ?

Les Berbères ou Amazighes sont un ensemble d'ethnies autochtones d'Afrique du Nord ayant ou non des points communs entre elles ( langues, habillements, coutumes, musiques , organisations sociales , origines ethniques...) selon l'espace géographique où ils vivent.

Ils sont répartis sur près de cinq millions de kilomètres carrés — depuis le Maroc jusqu'à l'ouest de l'Égypte (Siwa) — en différents groupes, ayant une culture et une langue commune (le berbère ou tamazight), déclinée en plusieurs dialectes locaux. Cette partie de l'Afrique du Nord a longtemps été désignée en français par le terme de Berbérie ou Barbarie, et les Berbères sous le nom de Maures.

Les Berbères sont également et largement représentés dans les populations issues de l'immigration en Europe, notamment dans les pays comme la France[1], la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne, mais aussi aux États-Unis et au Canada[2].

À l'exception des Touaregs, la plupart des Berbères sont sédentaires. Les Berbères se désignent d'abord par leur ethnie régionale : Kabyles, Rifains, Touaregs, etc. Et ils désignent l'ensemble des ethnies berbères par Imazighen (le pluriel d’« Amazigh »), et l'espace géographique nord-africain par Tamazgha.
Sommaire
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* 1 Étymologie
* 2 Origines
o 2.1 Recherches modernes
+ 2.1.1 Génétique
+ 2.1.2 Anthropologie
+ 2.1.3 Linguistique
o 2.2 Récits de l'Antiquité et du Moyen Âge
+ 2.2.1 Selon Salluste
+ 2.2.2 Selon Hérodote
+ 2.2.3 Selon Ibn Khaldoun
* 3 Époque moderne
o 3.1 Vie et culture
* 4 Voir aussi
o 4.1 Articles connexes
* 5 Bibliographie
* 6 Références
o 6.1 Liens externes

Étymologie [modifier]
Portrait du roi Massinissa.
Portrait du roi Massinissa.

« Berbère » dérive du terme Ibères désignant les populations de la péninsule ibérique par les Grecs. Les Romains n'ont jamais vraiment réussi à soumettre ces peuples, même après la prise de Carthage au IIe siècle av. J.-C.. Parmi quelques grands noms de l'histoire amazighe, on peut citer : Sheshonq Ier, pharaon fondateur de la XXIIe dynastie égyptienne, Mesnsen (Massinissa), Yugurthen (Jugurtha), Juba II, Apulée, Saint Augustin, Dihya (Kahena), ou encore Tariq ibn Ziyad.

Le nom de « Berbère » apparaissant pour la première fois explicitement après la fin de l'Empire romain, la pertinence de son usage pour la période précédente n'est pas admise par tous les historiens de l'antiquité[3].

L'usage du terme s'est répandu à la période suivant l'arrivée des Vandales lors des grandes invasions. Qualifiés de « Barbares » par les Romains, en Afrique romaine, et en provenance de la péninsule Ibérique où leurs campements furent soumis aux attaques répétées des Romains. Sur les hauteurs à l'Est de la Numidie fut assemblée la coalition numido-vandale, qui prendra Carthage et supprimera l'influence de Rome sur toute l'Afrique. Le récit du Consul romain en Afrique fit référence pour la 1re fois du terme de « Barbare » pour décrire les Numides. Les Arabes, quelque temps après, héritèrent ce même qualificatif.

L'équivalant en berbère est Imazighen (Imaziγen), pluriel de amazigh, signifiant « homme libre ». Le terme amazigh/imazighen a été perdu chez certaines ethnies berbères (Kabyles et Mozabites) mais est resté présent chez des berbères du Maroc et chez les touareg[4]. L'utilisation de ce terme a été ravivée à partir des années 1940 avec l'émergence du mouvement berbériste Kabyle[5]. Ces termes, et leurs néologismes, se sont généralisés et ont été adoptés par les Berbères.

Origines [modifier]

La question de l’origine des Berbères s’est posée tout le long de l’histoire de l’Afrique du Nord. Elle a suscité d’énormes débats et d’innombrables théories. Les récits de l'Antiquité et du Moyen-Âge s'appuyant sur des récits bibliques, coraniques, ou sur les hadiths, ou de références historiques comme Ibn Khaldoun, ou helléniques comme Salluste donnent à ce peuple une origine perse, égyptienne, sémite et européenne.

Dans la première moitié du XXe siècle, certains auteurs pensaient que les Berbères étaient venus d’Europe. Ainsi certains spécialistes attribuaient aux Berbères une origine nordique tel Hans Günther ou encore Alfred Rosenberg, théoricien du nazisme qui considérait les Berbères comme descendants des peuples Aryens atlanto-nordiques: « Les Berbères, dont une partie conservent encore la peau claire et souvent même les yeux bleus, ne remontent pas aux raids ultérieurs des Vandales, mais bien à la très ancienne vague atlanto nordique. De nombreux chasseurs Kabyles, par exemple, sont aujourd'hui encore irréfutablement d'origine nordique»[6]. Ces théories ne semblent toutefois plus être très populaires auprès des auteurs actuels.

Aujourd'hui la plupart des auteurs pensent que les Berbères sont soit les descendants d’une population autochtone apparue in situ en Afrique du Nord, de culture paléolithique Ibéro-maurusienne (-16 000 ans), puis mésolithique capsienne soit les descendants de populations orientales ayant migré dans cette région durant la transition néolithique (-9 500, -7 000 ans).

Recherches modernes

Actuellement, plusieurs études — génétiques, anthropologiques et linguistiques — sont menées : des datations au carbone 14 sur d'anciens fossiles, des tests génétiques sur les populations modernes, mais aussi sur des ossements, et enfin des études comparatives entre la langue berbère avec les autres langues sont les moyens utilisés. Ces études génétiques ainsi que les écrits d'historiens tel Gabriel Camps et Charles-André Julien tendent à prouver que les Nord-Africains actuels (arabophones ou berbérophones) descendent des Berbères.

Génétique

Les Berbères sont géographiquement et génétiquement intermédiaires entre les populations européennes (composante majeure) et les populations sub-sahariennes (environ 20 % de contribution)[7].

Le chromosome Y est transmis de père en fils, l'étude des polymorphismes présents permet en théorie de suivre la lignée mâle — directe — d'une famille, d'une ethnie ou d'une espèce.

La majorité des Nords-Africains berbérophones et arabophones ont le chromosome Y E3b2 (m81) et J* (respectivement 42 % et 20 %) d'origine majoritairement néolithique[8]. L'haplogroupe E3b2 est spécifique aux Berbères et voit sa fréquence décroître d'Ouest en Est. Cet haplogroupe est absent de la plupart des pays d'Europe sauf en Europe du Sud (Portugal, Espagne, Italie, France) ou sa fréquence dépasse les 10 % dans certaines régions d'Espagne et du Portugal. Ces chiffres pouvant s'expliquer par la longue présence musulmane dans la péninsule ibérique et dans une moindre mesure en Italie et dans le sud de la France[9]. En France sa fréquence est de 3,5 % de la population[10]. Son origine est l'haplogroupe E3b d'Afrique orientale qui date de 10 000 ans[11].

L'étude la plus récente et la plus complète sur le Chromosome-Y au Portugal conclut que « les données concernant l'Adn Mitochondrial et le chromosome-Y indique que la présence des Berbères dans ce pays est antérieure à l'invasion Maure de 711 […] Nos données indiquent que les Berbères, contrairement aux immigrants sub-Sahariens, ont constitué une communauté de longue durée et continue dans le pays. »[12]

L'haplotype V, caractéristique des populations berbères, se retrouve très fortement en Espagne (>40 % en Andalousie), au Portugal (36 %) en Catalogne (12 %), au Pays basque (11 %), en Italie et dans le sud de la France (11 %)[13]. D'après la NCBI, ceci étant la conséquence[14] des huit siècles de domination musulmane en Espagne et au Portugal entre les VIIIe et XVe siècles.
Les migrations humaines suivant l'ADNmt
Les migrations humaines suivant l'ADNmt

L'ADN mitochondrial étant essentiellement transmis de mère à fille, son étude génétique permet de suivre la lignée maternelle — directe — d'une famille, d'une ethnie ou d'une espèce. La majorité des Berbères ont un ADN mitochondrial d'origine ouest-eurasienne[15]. La lignée maternelle directe des Berbères la plus ancienne date du paléolithique (30 000 ans avant notre ère) représentée par l'haplogroupe U6 (d'origine ouest-eurasienne)[16]. Cet haplogroupe est spécifique aux Berbères et sa fréquence s'accroît quand on va à l'Ouest.

L'ADN autosomal permet de déterminer l'affinité génétique de certaines populations humaines par rapport à d'autres. À l'exception des Touaregs, la majorité des Berbères sont génétiquement plus proches des Européens et des Moyen-Orientaux que des autres populations humaines — les Touaregs se situant dans une position intermédiaire entre les sub-sahariens et le reste des Berbères[17],[18]. Selon C.Coudray « la proximité génétique entre le nord de l’Afrique et les groupes sud-ouest européens conduisent à l’hypothèse d’une origine commune entre ces populations ». Deux hypothèses sont actuellement discutées (Barbujani et al, 1994 ; Myles et al., 2005). Cette origine commune pourrait soit dater du Paléolithique Supérieur avec l’expansion d’Hommes anatomiquement modernes depuis le Proche-Orient et s’étendant le long des deux rives de la Méditerranée (Straus, 1989 ; Ferembach, 1985) soit de la diffusion Néolithique depuis le Proche-Orient, il y a 10 000 ans av. J.-C. (Ammerman et Cavalli-Sforza, 1984).
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tagyhi

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MessageSujet: Re: IMMIGRATION   IMMIGRATION Icon_minitimeMer 18 Juin - 17:46

Anthropologie [modifier]

Au Paléolithique, vivait l'homme de Taforalt et celui d'Afalou : ils étaient de type « cromagnoïde »[19]. Des tests génétiques sur les squelettes de Taforalt ont confirmé l'origine ouest-eurasienne de ce type anthropologique[20].

Au Néolithique, selon M.C. Chamla, l'Afalou fut remplacé par le Capsien de type « méditerranoïde » venant de l'est de la Tunisie. La culture capsienne est souvent décrite comme proto-berbère[21].

D'un point de vue anthropologique[22], la population nord-africaine présente des affinités avec les populations de l'Ouest méditerranéen (Italiens du Sud de la péninsule, Espagnols, Corses, Sardes, Provençaux et Languedociens) et se compose de trois types fondamentaux.

* Le type méditerranéen représente environ 80 % de la population et se subdivise en :
o type ibéro-insulaire et sud-oriental (stature petite à moyenne, dolichocéphale) ;
o type atlanto-méditerranéen (stature moyenne à élevée, mésocéphale) ;
o type saharien (stature élevée, dolichocéphale, face longue à très longue).
* Le type alpin (différent du type alpin européen) (environ 10 %).
* Le type arménoïde (moins de 10%).

Écritures tifinagh anciennes, site des gravures rupestres d'Intédeni près d'Essouk au Mali.
Écritures tifinagh anciennes, site des gravures rupestres d'Intédeni près d'Essouk au Mali.

Linguistique [modifier]

La langue berbère appartient à la famille des langues afro-asiatiques (langues couchitiques, copte, langues sémitiques, langues tchadiques…).

La majorité des linguistes sont arrivés à la conclusion que l'afro-asiatique vient d'Afrique orientale[23],[24]. Le proto-Afrasien (afro-asiatique) remonte à 10 000 ans selon certains, et 17 000 selon d'autres[25].

Récits de l'Antiquité et du Moyen Âge

Selon Salluste
Un Libyen peint sur la tombe de Séthi Ier
Un Libyen peint sur la tombe de Séthi Ier


Salluste consacra les chapitres XVII et XIX de son ouvrage La Guerre de Jugurtha à une digression sur le pays de l'Afrique du Nord et ses habitants, d'après les traditions numides et les livres puniques du roi Hiempsal II. Après une description du pays — limites, climat, faune et flore —, l'historien présente les Gétules et les Libyens comme les premiers habitants de l'Afrique, « rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l'herbe comme des bêtes. » Le demi-dieu Hercule mourut en Espagne selon la « croyance africaine », et son armée composée de divers peuples se démantela. Les Mèdes, les Perses, les Arméniens de son armée passèrent par bateau en Afrique et s'établirent sur la côte.
Les Perses s'établirent à l'Ouest, « plus près de l'Océan », habitant dans les coques renversées de leurs bateaux, faute de matériel de construction. Ils s'allièrent par mariage avec les Gétules. Conduits à se déplacer sans cesse, ils se donnèrent le nom de « Nomades » (Numides). Salluste tient pour preuve de ce récit les habitations des paysans numides, rappelant celles des coques renversées de l'armée d'Hercule.


Les Mèdes et les Arméniens s'unirent aux Libyens. Ils « bâtirent des places fortes » et « pratiquaient des échanges commerciaux avec l'Espagne ». Altérant le nom des Mèdes, les Libyens indigènes se seraient mis à les appeler Maures. Par la suite, les Perses et les Gétules grandirent en puissance et s'installèrent à l'Ouest de Carthage sous le nom de Numides. Enfin, ils annexèrent la Libye. La presque totalité du Nord de l'Afrique fut annexée par les Numides, « les vaincus se fondirent avec les vainqueurs, qui leur donnèrent leur nom de Numides ».

Selon Hérodote

Hérodote (484-425 av. J.-C.) dit que les Maxyes — les Berbères — prétendent descendre des Troyens.

Selon Ibn Khaldoun

Ibn Khaldoun (1332-1406) fait remonter l'origine des Berbères à l'Antiquité. D'après lui, ils descendent de Canaan, fils de Cham.

Époque moderne
Répartition des Berbères en Afrique du Nord

Répartition des Berbères en Afrique du Nord.
Chleuhs Zayanes
Rifains Chenouis
Kabyles Chaouis
Touaregs Sahariens

La culture et la langue berbère ont survécu depuis les grandes conquêtes vandales, romaines, byzantines, arabes (VIIe siècle) jusqu'à l'occupation française, en passant par la présence turque.

À partir de 1881, en Kabylie, l'administration française attribuera des patronymes arabes aux populations qui, jusqu'à cette époque, portaient encore pour certains des noms à consonance latine[26].

Ainsi, certains tiennent la colonisation française pour responsable en grande partie de l'arabisation de l'Afrique du Nord à l'instar de l'historien Eugène Guernier qui affirme, en 1950, que la France « facilit[e] la diffusion de la civilisation arabe, par la langue, par la loi et par la foi musulmanes. »[27]

Cette culture reste vivante en Algérie et au Maroc, qui comprennent une grande partie des Berbères. Elle est aussi présente en Libye et en Tunisie et dans une grande partie du Sahara — Touaregs en Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Maroc, Niger.

En 1980, éclatent les manifestations du Printemps berbère, au cours desquelles les berbérophones de Kabylie réclament l'officialisation de leur langue et la democratie.

En 1996, une réforme de la Constitution algérienne reconnaît la dimension amazigh du pays aux côtés de l'arabe et de l'islam. Parallèlement, les autorités fondent un Haut Commissariat à l'amazighité.

En 2000, la chaîne Berbère Télévision commence à émettre dans cette langue depuis Paris.

Le 17 octobre 2001, le roi Mohammed VI du Maroc crée un Institut royal de la culture amazigh (IRCAM) (site Internet) pour promouvoir la culture berbère.

Vie et culture


Traditionnellement, les hommes s’occupent du bétail. Ils migrent en suivant le cycle naturel des pâturages, et en recherchant des sources d’eau et des abris. Ils sont ainsi assurés d’une abondance de laine, de coton et de plantes pour la teinture.

De leur côté, les femmes s'occupent des biens de la famille et confectionnent les objets artisanaux — tout d’abord pour leur usage personnel, et ensuite pour la vente dans les souks de leur localité.

Les tribus berbères tissent des kilims. Ces tapisseries traditionnelles conservent l’apparence et le caractère distinct de la région d'origine de chaque tribu, qui possède en effet son propre répertoire de dessins. Le tissage d’armure toile est représenté par une grande variété de bandes, et plus rarement par des motifs géométriques, tels les triangles et le losange. Les décorations additionnelles, comme les paillettes ou les franges, sont typiques de tissés berbères au Maroc.

Le mode de vie nomade ou semi-nomade des Berbères convient très bien au tissage des kilims.


Bibliographie

* L'origine des berbères Gabriel Camps in Islam société et communauté. Anthropologies du Mahgreb, sous la direction de Ernest Gellner, les Cahiers C.R.E.S.M, Éditions CNRS, Paris, 1981.
* Arezki, Dalila : L'identité berbère, Paris, Séguier, Biarritz, Atlantica, 2004, ISBN 2-84049-393-4
* Chaker, Salem : Études berbères et chamito-sémitiques, Paris [u.a.], Peeters, 2000, ISBN 90-429-0826-2
* Leguil, Alphonse : Contes berbères grivois du Haut-Atlas, Paris [u.a.], Harmattan, 2000, ISBN 2-7384-9904-X
* Hélène Claudot-Hawad : Touaregs. Apprivoiser le désert, Paris : Gallimard, 2002. (Collection Découvertes Gallimard ; Cultures et société ; n° 418).
* Casajus, Dominique : Gens de parole. Langage, poésie et politique en pays touareg, Paris, La Découverte, 2000.
* Pandolfi, Paul : Les Touaregs de l'Ahaggar. Sahara algérien, Paris, Karthala, 1998.
* Galand-Pernet, Paulette : Recueil de poèmes chleuhs, Paris, Klincksieck, 1972.
* Galand, Lionel : Langue et littérature berbères. Vingt-cinq ans d'études, Paris, Éditions du CNRS, 1979.
* À la croisée des études libyco-berbères. Mélanges offerts à Paulette Galand-Pernet et Lionel Galand, Paris, Geuthner, 1993.
* Galand-Pernet, Paulette : Littératures berbères. Des voix, des lettres, Paris, Presses universitaires de France, 1998.
* Galand, Lionel : Études de linguistique berbère, Louvain/Paris, Peeters, 2002.
* Bougchiche, Lamara : Langues et littératures berbères des origines à nos jours, Paris, Ibis Press, 1997, ISBN 2-910728-02-1
* Leguil, Alphonse : Contes berbères de l'Atlas de Marrakech, Paris, L'Harmattan, 1988, ISBN 2-7384-0163-5
* Féry, Raymond : Médecin chez les Berbères, Versailles, Éd. de l'Atlanthrope, 1986, ISBN 2-86442-013-9
* Hachid, Malika : Les premiers Berbères - entre Méditerranée, Tassili et Nil, Aix-en-Provence, Édisud, 2000, ISBN 2-7449-0227-6
* Allioui, Youcef : Timsal, enigmes berbères de Kabylie - commentaire linguistique et ethnographique, Paris, Éd. L'Harmattan, 1990, ISBN 2-7384-0627-0
* Chaker, Salem : Amaziɣ (le/un) Berbère - Linguistique berbère. Études de syntaxe et de diachronie , Paris, Peeters, 1995, ISBN 2-87723-152-6
* Direche-Slimani, Karima : Chrétiens de Kabylie, Saint-Denis, Éd. Bouchene, 2004, ISBN 2-912946-77-8
* Lucien Oulahbib : Le Monde arabe existe-t-il?, Paris [u.a.], Éditions de Paris, 2007, ISBN 978-2-85162-214-3

Références

1. ↑ Environ six millions de citoyens français sont d'origine berbère (Kabyles ou Berbères arabisés) à la 1re ou 2e génération (Source : Thérèse Delpech, Le retour de la barbarie au XXIe siècle, p194, éd. Hachette, 2007)
2. ↑ (fr) http://www.clio.fr/, article de Salem Chaker, professeur de berbère à l'Inalco, et directeur du Centre de Recherche Berbère.
3. ↑ (fr)Journée d'étude Africa Antiqua sur l'historiographie de l'Afrique du Nord. Voir les remarques de M. Lenoir en fin de compte-rendu
4. ↑ Amazigh par Salem Chaker (Encyclopédie berbère IV, 1987, p. 562-568)
5. ↑ Salem Chaker, article Berbère/langue berbère p.149 dans Berbères ou Arabes, éd. Non Lieu, 2006
6. ↑ Alfred Rosenberg, Le Mythe du vingtième siècle, Deterna, 2005 (réédition 1930), ISBN 2913044212, p42
7. ↑ Les allotypes Gm des immunoglobulines chez les Berbères du Maroc
8. ↑ (en)Arredi et al., Neolithic Y Diversity in North Africa
9. ↑ (en)[pdf]Reduced genetic structure of the Iberian peninsula revealed by Y-chromosome analysis: implications for population demography
10. ↑ (en)Cruciani et al., Phylogeography of the Y-Chromosome Haplogroup E3b : « The distribution of E-M81 chromosomes in Africa closely matches the present area of distribution of Berber-speaking populations on the continent, suggesting a close haplogroup–ethnic group parallelism: in northwestern Africa»
11. ↑ (en)Arredi et al., Neolithic Y Diversity in North Africa
12. ↑ (en)Y-chromosome Lineages from Portugal, Madeira and Açores Record Elements of Sephardim and Berber Ancestry
13. ↑ (en)North African Berber and Arab Influences in the Western Mediterranean Revealed by Y-Chromosome DNA Haplotypes
14. ↑ (en)North African Berber and Arab influences in the western Mediterranean revealed by Y-chromosome DNA haplotypes
15. ↑ (en)[pdf] The Emerging Tree of West Eurasian mtDNAs : A Synthesis of Control-Region Sequences and RFLPs
16. ↑ (en)Mitochondrial DNA transit between West Asia and North Africa inferred from U6 phylogeography
17. ↑ (fr)[pdf] Diversité génétique (allotypie GM et STRs) des populations Berbères et peuplement du nord de l’Afrique
18. ↑ (en)[pdf]Alu insertion polymorphisms in NW Africa and the Iberian Peninsula : evidence for a strong genetic boundary through the Gibraltar Straits
19. ↑ (fr)[pdf] Extension saharienne du type anthropologique de Mechta-Aflou
20. ↑ (fr)Diversité mitochondriale de la population de Tafouralt (12 000 ans BP - maroc) : une approche génétique à l'étude du peuplement de l'Afrique du Nord
21. ↑ (fr)Conférence La place de l'Anthropobiologie dans l'étude du peuplement Berbère. Affirmations, contradictions, conclusions
22. ↑ Marie-Claude Chamla, Les Algériens et les populations arabo-berbères du Nord de l'Afrique du Nord, CRAPE, 1974
23. ↑ (en)The Origins of Afroasiatic
24. ↑ (en)The Afroasiatic Language Phylum : African in Origin, or Asian ?
25. ↑ La plus ancienne écriture de l'Afrique du Nord, le lybique, a plus de 3 000 ans d'âge, Malika Hachid, L’Essentiel, février 2002.
26. ↑ Colonel Jean DUMAURIER, A.B.C.D., La mémoire d'un peuple 1999.
27. ↑ Eugène Guernier, La Berbérie, l'Islam et la France, Ed. de l'Union Française, 1950 :
« (...) au lieu de soutenir la civilisation berbère, la langue, la loi et la foi berbères, nous nous prêtons à leur disparition en facilitant la diffusion de la civilisation arabe, par la langue, par la loi et par la foi musulmanes.[...] L'islamisation et l'arabisation constituent les éléments de la plus grande victoire remportées par les Arabes au Maghreb. Ils constituent également la plus lourde faute de la France devant l'Histoire et devant elle-même. »


J'espere que cela vous interressera. Je me suis penchée sur le sujet car en discutant avec un ami Kabyl on a remarqué que beaucoup de choses nous rapproche. Ca m'a mis la puce à l'oreille Wink
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Van




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MessageSujet: Re: IMMIGRATION   IMMIGRATION Icon_minitimeMer 18 Juin - 19:33

C'est quoi la langue Kabyl? ça apartient à quel grouppe? >Et command il lappelle le lait en kabyl?
tres interessent
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MessageSujet: Re: IMMIGRATION   IMMIGRATION Icon_minitime

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