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tagyhi

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MessageSujet: CHANTAGE   CHANTAGE Icon_minitimeLun 18 Fév - 19:22

http://afp.google.com/article/ALeqM5iWtbUCc6NVR4UoSXcC3Ew7Q-zKCA

Une depeche AFP vient de tomber...

"Gaz de France a retiré sa candidature pour le gazoduc Nabucco
Il y a 30 minutes

ISTANBUL (AFP) — Gaz de France (GDF) a retiré sa candidature au projet européen de gazoduc Nabucco, a affirmé lundi le secrétaire d'Etat français chargé du Commerce extérieur Hervé Novelli, au premier jour d'une visite en Turquie.

"Il y a eu une décision turque qui n'est pas indépendante de considérations politiques et l'offre de GDF est donc retirée", a déclaré à Istanbul M. Novelli alors que des journalistes lui demandaient si un des buts de sa visite serait de plaider la cause du géant français du gaz.

"Nous prenons acte et nous le regrettons (...) C'est vraiment dommage car l'offre (de GDF) avait toutes les qualités pour être retenues", a-t-il poursuivi. "Mais nous regardons de l'avant et c'est pour cela que nous sommes là".

Le projet de gazoduc Nabucco qui doit relier en 2012 la mer Caspienne à l'Union européenne, pour réduire la dépendance de l'UE vis-à-vis du gaz russe, a accueilli début février un sixième partenaire, l'allemand RWE, une place pour laquelle GDF était aussi candidat.

Selon une source proche du dossier, la Turquie a mis son veto à l'entrée de GDF dans Nabucco pour protester contre la reconnaissance du génocide arménien par le parlement français.

M. Novelli avait affirmé début février que "tout n'est pas perdu" pour la candidature de GDF et "qu'il y a de la place encore" pour le gazier français dans le projet.

Outre RWE, le projet Nabucco regroupe l'autrichien OMV et les sociétés nationales Botas (Turquie), Bulgargaz (Bulgarie), MOL (Hongrie) et Transgaz (Roumanie).

Arrivé dimanche soir à Istanbul, où il a visité lundi une usine du groupe nucléaire français Areva, M. Novelli doit rencontrer mardi à Ankara le ministre d'Etat en charge du Commerce extérieur Kürsad Tüzmen et le ministre de l'Energie Hilmi Güler.

La rencontre avec M. Güler devrait être axée sur le lancement prochain d'un appel d'offres pour la construction de centrales nucléaires, un dossier qui intéresse Areva, a indiqué le secrétaire d'Etat.

La visite doit s'achever mercredi après un déplacement à Mersin (sud)."

Non contente d'occuper un territoire qui n'est pas le sien, de baffouer nos droit de Peuple Premier, d'utiliser nos biens culturels voire de les détruire, de falsifier l'histoire de toute une Nation, d'essayer de s'approprier notre histoire plurimillenaire, maintenant ILS exercent un chantage non plus caché à demi-mots mais ouvertement envers un pays de l'UE.

Sous pretexte d'une soit disante "protestation" envers un fait pourtant historique, ils placent, encore une fois, notre peuple sur l'hotel des devises.

Comble de tout, la rencontre se termine à Mersina...

Allons ENCORE etre vendus au nom du commerce international ? A suivre...



CHANTAGE GAZODUCNABUCCO
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tagyhi

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MessageSujet: Re: CHANTAGE   CHANTAGE Icon_minitimeMar 19 Fév - 17:14

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/02/19/les-entreprises-francaises-en-turquie-patissent-des-positions-politiques-de-paris_1013164_3234.html

"Gaz de France ne participera pas au projet de gazoduc Nabucco. Le secrétaire d'Etat français au commerce extérieur, Hervé Novelli, a confirmé lundi 18 février, au cours d'une visite en Turquie, que la candidature du gazier français n'était plus d'actualité. "La Turquie a pris une décision, a commenté le ministre. Cette exclusion est un choix politique. L'offre de GDF est donc retirée. Nous le regrettons. Techniquement et économiquement, elle avait pourtant toutes les chances d'être retenue."

GDF et la France souhaitaient rejoindre le consortium dont fait déjà partie la compagnie nationale turque Botas. Mais Ankara y a opposé son veto, pour sanctionner des positions politiques françaises jugées offensantes, sur la question du génocide arménien ou de l'adhésion à l'Union européenne. A l'image de l'échec sur le dossier Nabucco, les entreprises françaises sont, depuis plusieurs mois, les victimes collatérales des positions de la France envers la Turquie. Les grands contrats lui échappent.

GDF est aussi candidat au marché du gaz de ville de la capitale turque, dont l'appel d'offres doit être lancé en mars ; le groupe français risque d'essuyer la même déconvenue que pour le gazoduc, et de laisser le champ libre à Gazprom. Et, surtout, le groupe Areva, candidat déclaré au juteux marché des centrales nucléaires turques, pourrait être écarté au profit du groupe américain Westinghouse, soutenu par la Maison Blanche et porté par un lobbying efficace.

Mais la situation est suffisamment préoccupante pour que la présidente du Medef, Laurence Parisot, appelle les patrons turcs à ne pas s'isoler : "Ne nous empêchons surtout pas de travailler ensemble." Un message également porté par M. Novelli au cours de sa visite. "Il y a des divergences ponctuelles avec les Turcs, a-t-il reconnu, lundi. Mais c'est par le renforcement des relations économiques qu'on peut resserrer les liens politiques."

Le dynamique marché turc (4,7 % de croissance en 2007) aiguise l'appétit des grands groupes et place la Turquie parmi les puissances économiques en devenir, comme le souligne le rapport Attali sur la libération de la croissance. La Turquie est devenue un acteur économique difficile à snober. "Areva est intéressé, confirme Gabriel Saltarelli, directeur régional du groupe français qui fait partie de la délégation patronale qui accompagne M. Novelli. On ne va pas laisser passer un pays avec un tel potentiel : 128 milliards de dollars d'investissements d'ici à 2020. Il y a du business pour tout le monde."

Et c'est d'ailleurs dans une usine du groupe Areva que le secrétaire d'Etat français a débuté sa tournée, lundi matin. "Je viens soutenir Areva à un moment important", a-t-il clamé à la sortie de l'usine, située à la périphérie d'Istanbul.

Pour la première fois en 2007, les exportations françaises vers la Turquie ont régressé. La Turquie est même "un cas d'école" des faiblesses structurelles du commerce extérieur français, qui a affiché en 2007 un déficit record de 39 milliards d'euros. Car derrière les grands groupes, les PME tricolores restent rares à s'aventurer sur les rives du Bosphore. "Il y a un problème d'image en France, estime Esref Hamamcioglu, directeur de la branche turque de Sodexho, pour qui ce voyage de M. Novelli aurait pu être mieux préparé. On ne peut pas séparer le politique et l'économique quand les déclarations sur l'adhésion de la Turquie sont perçues comme des déclarations de guerre. En ce moment, à compétence égale entre deux entreprises, c'est toujours la française qui sera écartée."

Guillaume Perrier
Article paru dans l'édition du 20.02.08."



La suite ne s'est donc pas faite attendre....

"GDF et la France souhaitaient rejoindre le consortium dont fait déjà partie la compagnie nationale turque Botas. Mais Ankara y a opposé son veto, pour sanctionner des positions politiques françaises jugées offensantes, sur la question du génocide arménien ou de l'adhésion à l'Union européenne. "

"les entreprises françaises sont, depuis plusieurs mois, les victimes collatérales des positions de la France envers la Turquie. Les grands contrats lui échappent."

"Et, surtout, le groupe Areva, candidat déclaré au juteux marché des centrales nucléaires turques, pourrait être écarté au profit du groupe américain Westinghouse, soutenu par la Maison Blanche et porté par un lobbying efficace."

"On ne va pas laisser passer un pays avec un tel potentiel : 128 milliards de dollars d'investissements d'ici à 2020. Il y a du business pour tout le monde"
"On ne peut pas séparer le politique et l'économique quand les déclarations sur l'adhésion de la Turquie sont perçues comme des déclarations de guerre."

Est ce que le Medef aura assez de fierté pour ne pas sacrifier notre histoire pour une quarantaine d'entreprise cotée au KAK 4O ? Peut etre une question interressante que j'aimerai poser à Mme Parisot...

Si le Medef avait existé durant la WWII, quelle aurait alors été sa position ????

L'argent n'a pas d'odeur parait il... Mais le sang en a une !
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tagyhi

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MessageSujet: Re: CHANTAGE   CHANTAGE Icon_minitimeMar 19 Fév - 19:02

Pour mémoire :

http://www.medef.fr/main/core.php?pag_id=101352

Conférence de presse du 17 octobre 2006

Turquie
Après le vote par l’Assemblée nationale sur le génocide arménien
« Il n’appartient pas aux entreprises d’écrire l’Histoire mais il n’appartient pas non plus au législateur d’écrire l’Histoire. En tous cas cette affaire nous semble suffisamment inquiétante pour que j’ai fait en sorte de rencontrer cet après-midi à Bruxelles, Omer Sabanci, le président de la Tusiad, l’équivalent du MEDEF en Turquie. Nous comptons tout faire pour maintenir la qualité des relations économiques entre nos deux pays. »

Apres avoir été la "question arménienne" notre histoire est devenue une "affaire inquietante" puis aujourd'hui en parler deviendrait donc une "déclaration de guerre"...
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MessageSujet: Re: CHANTAGE   CHANTAGE Icon_minitime

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