Réactions en série

Génocide arménien : manifestation anti-française en Azerbaïdjan
Publié le 25/01/2012 | 17:26

L'effigie de Nicolas Sarkozy frappée, brûlée, devant l'ambassade de France à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan. La centaine de manifestants présents voulait protester contre la loi entérinée par le Sénat français, pénalisant la négation des génocides, dont le génocide arménien, imputé à l'Empire Ottoman. Selon ces protestataires, la France s'affiche dès lors comme un soutien de l'Arménie, pays impliqué dans un conflit régional avec l'Azerbaïdjan. Comme l'explique Marianne (le journal économique), chacune des deux nations revendiquent le Haut-Karabakh, une région peuplée d'Arméniens mais enclavée dans le territoire de l'Azerbaïdjan, où les violences armées sont fréquentes.

Groupe de travail Mémoire, histoire, archives
Auteur de l'article : LDH
Génocide arménien : de la transformation d’un fait historique en argument électoraliste
Communiqué de la LDH du 24 janvier 2012 et articles paru dans Politis le 12 janvier 2012 sur le génocide arménien

La Ligue des droits de l’Homme, qui a compté à sa direction de grands défenseurs de la cause arménienne, de ses deuxièmes président et secrétaire général, Francis de Pressensé et Pierre Quillard, à Anatole France, entre autres, a fait de la dénonciation des massacres d’Arméniens dans l’Empire ottoman l’un de ses premiers combats au lendemain de sa constitution lors de l’affaire Dreyfus.

Aujourd’hui, elle poursuit son action pour la reconnaissance universelle du génocide dont les Arméniens ont été victimes en 1915.

Mais elle considère comme inopportune la loi votée, suite à la visite de Nicolas Sarkozy en Arménie les 6 et 7 octobre, par l’Assemblée nationale le 22 décembre 2011 et le Sénat le 23 janvier 2012, visant à pénaliser en France toute contestation ou relativisation d’un génocide reconnu par la France. Faut-il le rappeler, iI ne revient pas à l’État d’écrire l’Histoire ni aux lois et aux juges de réprimer les propos sur cette question historique.

Cette initiative, qui ne répond pas à la nécessité de lutter contre une forme spécifique et déguisée de discours raciste au sein de la société française, mais relève fondamentalement de préoccupations idéologiques et électoralistes, est contre-productive par rapport à l’avancée nécessaire de la reconnaissance des faits.

L’essentiel est que les historiens puissent œuvrer librement et scientifiquement, en Turquie comme en France.

Paris, le 24 janvier 2012

alakyaz a écrit:

Génocide arménien : manifestation anti-française en Azerbaïdjan
Publié le 25/01/2012 | 17:26

L'effigie de Nicolas Sarkozy frappée, brûlée, devant l'ambassade de France à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan. La centaine de manifestants présents voulait protester contre la loi entérinée par le Sénat français, pénalisant la négation des génocides, dont le génocide arménien, imputé à l'Empire Ottoman. Selon ces protestataires, la France s'affiche dès lors comme un soutien de l'Arménie, pays impliqué dans un conflit régional avec l'Azerbaïdjan. Comme l'explique Marianne (le journal économique), chacune des deux nations revendiquent le Haut-Karabakh, une région peuplée d'Arméniens mais enclavée dans le territoire de l'Azerbaïdjan, où les violences armées sont fréquentes.

Malheureusement ce type d'article falsifie la vérité historique, jamais l'Artsakh n'a été enclavé dans l'Azerbaïdjan, l'Artsakh existait bien avant que fut fondé y compris par les Arméniens la République d'Azerbaïdjan en 1918.

alakyaz a écrit:

Groupe de travail Mémoire, histoire, archives
Auteur de l'article : LDH
Génocide arménien : de la transformation d’un fait historique en argument électoraliste
Communiqué de la LDH du 24 janvier 2012 et articles paru dans Politis le 12 janvier 2012 sur le génocide arménien

La Ligue des droits de l’Homme, qui a compté à sa direction de grands défenseurs de la cause arménienne, de ses deuxièmes président et secrétaire général, Francis de Pressensé et Pierre Quillard, à Anatole France, entre autres, a fait de la dénonciation des massacres d’Arméniens dans l’Empire ottoman l’un de ses premiers combats au lendemain de sa constitution lors de l’affaire Dreyfus.

Aujourd’hui, elle poursuit son action pour la reconnaissance universelle du génocide dont les Arméniens ont été victimes en 1915.

Mais elle considère comme inopportune la loi votée, suite à la visite de Nicolas Sarkozy en Arménie les 6 et 7 octobre, par l’Assemblée nationale le 22 décembre 2011 et le Sénat le 23 janvier 2012, visant à pénaliser en France toute contestation ou relativisation d’un génocide reconnu par la France. Faut-il le rappeler, iI ne revient pas à l’État d’écrire l’Histoire ni aux lois et aux juges de réprimer les propos sur cette question historique.

Cette initiative, qui ne répond pas à la nécessité de lutter contre une forme spécifique et déguisée de discours raciste au sein de la société française, mais relève fondamentalement de préoccupations idéologiques et électoralistes, est contre-productive par rapport à l’avancée nécessaire de la reconnaissance des faits.

L’essentiel est que les historiens puissent œuvrer librement et scientifiquement, en Turquie comme en France.

Paris, le 24 janvier 2012

Encore une approche de la vérité historique biaisée, l'histoire a déjà été écrite et les preuves sont multiples j'en veux pour exemple ce document que je viens de recevoir :

http://www.western-armenia.eu/archives-nationales/Genocide/1919/Liste_des_personnes_designees_par_les_puissances_alliees-1919.pdf

Prétendre que ce serait l'Etat français l'auteur de ces documents relèvent d'un gros problème.
Ce qui m'étonne est que la réaction n'est pas identique vis à vis du génocide des Juifs, encore un gros problème.

Je suis encore plus étonné lorsque je lis qu'il y aurait un sentiment électoraliste, donc en fait il faudrait que ces penseurs nous expliquent quand le parlement devrait arrêter d'adopter des lois, un mois, trois mois, six mois où plus avant les élections?

Jusque maintenant 80 % des historiens, en toute liberté, n'ont fait que falsifier le génocide des Arméniens, on a plus besoin d'eux, merci et au placard !