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 Symposium 25-26 mai à Lyon

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Dzovinar

Dzovinar


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MessageSujet: Symposium 25-26 mai à Lyon   Symposium 25-26 mai à Lyon Icon_minitimeDim 27 Mai - 15:48

PREMIERE SESSION : Mémoire et transmission

Quelques résumés d'interventions qui nous ont été remis.

Gilles MANCERON - Historien, Membre du comité central de la Ligue des Droits de l'Homme -
"Connaissance et reconnaissance du génocide des Arméniens"

"La Ligue des droits de l'homme, dès le lendemain de sa fondation en 1898, avec de grandes personnalités comme l'écrivain Anatole France, a dénoncé les massacres d'Arméniens de 1895 dans l'Empire ottoman qui annonçaient le génocide.
Elle a soutenu la loi du 29 jenvier 2001 par laquelle la France a reconnu le génocide des Arméniens de 1915. Cette loi qui ne menace nullement la liberté de la recherche doit être défendue et sa défense n'est pas la seule affaire de la communauté arménienne, c'est celle de tous les citoyens et instituions françaises attachées aux droits de l'homme.
Il en est de même de la conaissance du génocide des Arméniens que nous devons tout faire pour approfondir et diffuser. Faut-il une loi qui réprimerait la négation publique du génocide (des) arménien ? La question mérite d'être débattue. Pour ma part, je ne pense pas que ce soit le meilleur moyen de parvenir à la reconnaissance générale de ce génocide et à en diffuser, en France et dans le monde, une meilleure connaissance."

A ma question "Comment pouvez-vous à la fois reconnaître le génocide des Arméniens, et prétendre qu'une loi pénalisant sa négation n'est pas nécessaire ? Cela ne revient-il pas à laisser supposer que la France en reconnaissant ce génocide, ne l'aurait consenti qu'à "reculons" ? Mr Manceron, qui choisissait avec soin ses mots a néanmoins maintenu sa position.

Intervention de Philippe DUJARDIN - Politologue, Chercheur au CNRS, Actuellement conseiller scientifique de la Directon Prospective et Stratégie d'Agglomération du Grand Lyon (Communauté urbaine de Lyon), dans le cadre du projet Lyon 2020.
Ses travaux portent sur la relation entre espace civique et espace symbolique.

"Le temps dans lequel nous sommes est-il plus qu'un autre celui de la mémoire et du patrimoine ? Sommes-nous victimes d'un "trop plein" d'objets du passé compilés dans nos musées, institutionnalisés dans les procédures patrimoniales, mis en scène dans les rituels commémoratifs ? Sommes-nous tenus à un nouvel impératif, le "devoir de mémoire" ? Amorcer une réponse à ces questions implique que l'on mette à distance les a priori idéologiques ou moraux et que l'on s'interroge, d'abord, sur les cycles historiques à l'intérieur desquels se sont inscrites ces pratiques aux 19e et 20e siècles. Le cas français peut, alors, se révéler particulièrement éclairant."

Abraham BENGIO - Directeur adjoint de la Région Rhône-Alpes, chargé du pôle "déeloppement personnel" (direction de la culture et direction du sport, de la jeunesse et de la vie associative).

"Le concept de patrimoine est paradoxal : on s'imagine souvent que les objets du passé sont figés, inaltérables, et qu'il suffit de les transmettre pieusement aux générations futures. Or le travail patrimonial consiste avant tout en une interprétation, qui vaut reconstruction, des éléments du passé à la lumière de nos préoccupations contemporaines : le présent influe sur le passé - ou plutôt sur la manière dont nous l'abordons. De la même façon, la question de l'identité renvoie davantage à mes yeux à l'idée de fidélité à un projet qu'à celle de conservation d'un héritage (au sens o, chez Ricoeur, l'ipséité s'oppose à la mêmeté).
Ainsi défini, le patrimoine nous aide à comprendre le monde o nous vivons et à agir sur lui. Dès lors, aux notions de "devoir de mémoire" ou de "droit à la mémoire", on peut préférer celles de "travail de mémoire" et de "devoir de vigilance".

Mihran DABAG - Historien, Directeur de l'Institut des Diasporas et des Génocides (Université de la Ruhr en Allemagne)

Son intervention, en langue allemande (traduite bien sûr pour les auditeurs) et dont je n'ai malheureusement aucun résumé, (sauf son exposé dont je lui ai demandé une copie) a été , à mon sens, une des plus intéressantes. J'espère que vous en aurez la teneur dans quelque temps.

DEUXIEME SESSION :La Mémoire arménienne en France et en Eurpe

Catherine COQUIO - Professeur de littérature comparée à l'Université de Poitiers. Fondatrice du centre Littérature et savoirs à l'épreuve de la violence politique. Génocide et transmission (Paris IV-Sorbonne) e 2000. Présidente de l'Association Iternationale de Recherche sur ls Crimes contre l'Humanité et les Génocides cofondée en 1997.

"Je voudrais parler de la place et du statut de la littérature arménienne (et non-arménienne)dans la mémoire du génocide arménien, ainsi que du rôle que peuent avoir les études littéraires à ce sujet. Avec une brève réflexion sur le thème de l'étrager dans le témoignage et la poèsie de la Catastrophe."

Sevan ANANIAN - Titulaire d'une maîtrise d'histoire à l'université Paris-XII Val de Marne sur "L'installation des Arméniens Alfortville entre 1920 et 1947, publiée en 1999. Ancien rédacteur en chef de Haïastan, collaborateur à France-Arménie, et chroniqueur à Ayp fm. Professeur certifié d'histoire géographie au collège G. Braque de Neuilly-sur-Marne (Seine Saint-Denis).

"Les Arméniens à Alfortville 1920-1947 : formation d'ue communauté de diaspora"

Durant les 25 premières années de leur installation à Alfortville, dans la banlieue parisienne, les Arméniens ont jeté les fondements d'une communaoté de diaspora. A travers les vicissitudes et les dynamiques parfois contradictoires de son intégration, la communauté d'Alfortville a créé comme d'autres, les bases d'une nouvelle identité arménienne, née de l'expérience du génocide et de l'exil.
En effet, si bien des éléments de cette identité diasporique se sont enrichis, par la suite, de l'émergence de la cause arménienne et des apports nouveaux issus des relations avec la société d'installation, avec les autres communautés de diaspora et plus récemment avec l'Arménie, les problématiques intrinsèques de l'intégration ont été posées dés le départ.
Les réponses apportées par les deux premières générations installées à Alfortville ont donné à cette communauté une dimension archétypale dans la galaxie de la diaspora arménienne.

Clarisse LAURAS - Professeur d'histoire géographie. Poursuit actuellement des recherches dans le cadre d'une thèse sur le quartier de Firminy Vert (Loire) au LAHRHA-Université Lyon 2.

"Ville en croissance économique et urbaine, Saint-Etienne accueille de nombreuses populations immigrées dans les années 1920-1930. Pour beaucoup d'Arméniens cependant elle n'est qu'une escale dans leur parcours migratoire. Etape plus ou moins importante de populations à la recherche d'un emploi mais parfois déroutées par le cadre de cette cité où la surpopulation et l'insalubrité les attendent. Mais une petite communauté va se fixer dans cette ville, s'y implanter et y recréer une certaine vie, un certain ciment tout en intégrant les données du terrain. L'implantation des Arméniens à Saint-Etienne est originale par sa taille, son histoire, ses origines au regard des autres communautés arméniennes de France ayant déjà été étudiées.

Mireille BARDAKDJIAN - Maîtrise "les Arméniens du XIIème arrondissement de Marseille". Diplôme d'Etudes Approfondies "La Mémoire des Arméniens, enquête exploratoire". Campagne de collectes de témoignages oraux.

Nous fait la lecture de témoignages qu'elle a recueilli, dont il ressort toujours un même leitmotiv : "avant, nous étions bien, ils sont venus et nous ont tués. Après tout était fini ..."

La suite : plus tard.
https://servimg.com/view/11180472/7

Mihran Dabag (à gauche) et Hayk Demoyan (Directeur du Musée-Institut du Génocide d'Erevan)

https://servimg.com/view/11180472/4
de gauche à droite :
Mr Credoz (Maire de Décines)-Mr Queyranne (Député. Président du conseil régional Rhône-Alpes)-Mme Dini (Sénatrice. Vice-Présodente du conseil régional du Rhône)-Mr Nalbandian (Ambassadeur d'Arménie en France)-Mme Roure (Député Européen : nous déclarera qu'il faut user de beaucoup de diplomatie auprès des députés des 27 pays membres mais qu'un certain nombre sont déjà acquis à notre cause, que le dernier rapport tient compte d'éléments soumis par eux. Insiste sur le fait que les électeurs que nous sommes doivent suivre de près cette évolution)-Mr Daclin (Adjoint au Maire de Lyon).
Mot de bienvenue : Hilda Tchoboian
https://servimg.com/view/11180472/10
_________________
Dzovinar
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Karin

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MessageSujet: Re: Symposium 25-26 mai à Lyon   Symposium 25-26 mai à Lyon Icon_minitimeDim 27 Mai - 20:49

Chnorhagalutiun siréli Dzovinar
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Dzovinar

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MessageSujet: Re: Symposium 25-26 mai à Lyon   Symposium 25-26 mai à Lyon Icon_minitimeDim 27 Mai - 21:15

Votchintch djanes.
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Karin

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MessageSujet: Re: Symposium 25-26 mai à Lyon   Symposium 25-26 mai à Lyon Icon_minitimeDim 27 Mai - 22:01

Chad lav midkes dam !

"La Ligue des droits de l'homme, dès le lendemain de sa fondation en 1898, avec de grandes personnalités comme l'écrivain Anatole France, a dénoncé les massacres d'Arméniens de 1895 dans l'Empire ottoman qui annonçaient le génocide.

Les massacres des Arméniens d'Arménie occidentale organisés par le Sultan Abdul Hamid II durant la période 1894-1896 ne sont pas une annonciation du génocide, ils sont "LE GENOCIDE", c'est à dire l'organisation et l'exécution d'un plan d'extermination par les plus hautes instances de l'EMPIRE OTTOMAN en créant l'organisation de régiments spéciaux de tueurs de femmes et d'enfants, baptisés par le SULTAN lui-même LES REGIMENTS HAMIDIES.


http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/Departement-Interieur/Analyse/L-Intervention-d-Humanite-et-la-Question-Armenienne.pdf


http://www.haybachdban.org/Armenie-Occidentale/Departement-Interieur/Analyse/Projet-de-reformes-pour-l-Armenie-occidentale-du-13-septembre-1901.pdf
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MessageSujet: Re: Symposium 25-26 mai à Lyon   Symposium 25-26 mai à Lyon Icon_minitime

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