Solutions?

A votre avis, quelle solution réaliste pour le problème du Djavakhk?

Armenian, Georgian Foreign Ministers discussed regional and international policy
09.06.2008 13:33 GMT+04:00
/PanARMENIAN.Net/ Foreign Minister Edward Nalbandian of Armenia and Eka Tkeshelashvili of Georgia met in Saint Petersburg on June 6 to discuss some regional and international issues as well as the agenda of bilateral relations.

Ms. Tkeshelashvili invited Minister Nalbandian to Georgia, the RA MFA press office reported.

Citation :

A votre avis, quelle solution réaliste pour le problème du Djavakhk?

Je propose déjà qu'on puisse avoir une vision exacte d'une situation :

A votre avis, signifierai qu'il y a un avis collectif sur ce forum, c'est peut être vrai, mais cela reste néanmoins à vérifier !

Quelle solution? Je demanderai immédiatement par rapport à quoi ?

"Réaliste" là nous sommes devant un problème, il y aurait déjà donc, avant même de savoir de quoi l'on parle des solutions réalistes et d'autres qui ne le sont pas, c'est porter un jugement de valeur, à partir de rien, on frôle une certaine forme de "manipulation intellectuelle", ou "d'orientation programmée", rien de méchant mais simple constat.

"Le problème du Djavakhk": Admettons d'emblé qu'il y a un problème ou des problèmes, il serait intéressant d'en préciser le contenu, stp!

Je promets une participation active de ma part dans ce sujet, dés lors!

A mon avis ce n'est pas les solution que nous devons cherché mais de travailler pour faire valoir les droits du peuple de Djavaxk, vivre dignement et comme des individues et comme un peuple dans sont patrie à Djavaxk. Maintenant quel sont ces droits ? Regarder les droit des peuple autochtone et vous auraient beaucoup de reponse sur cette question.

Concernant les problèmes du Djavakhk, je crois qu'il suffit de lire les différents sujets de cette catégorie. En gros: les Arméniens - bien que majoritaires - sont sous-représentés dans l'administration et les autorités, vivent dans des conditions déplorables, se voient déposséder de leurs églises et ont été intégrés dans une région administrative incluant de nnombreux Géorgiens (région de Borjomi entre autres) pour que la population arménienne soit diluée.

Quelles solutions? Je pense que la Diaspora se doit d'agir par l'aide humanitaire et l'aide au développement. Mais visiblement, le Djavakhk n'intéresse presque personne. J'ai écrit à une vingtaine d'organisations arméniennes et n'ai reçu en tout et pour tout que 4 réponses négatives.

D'un point de vue politique, les Arméniens du Djavakhk doivent exiger d'obtenir une région autonome arménienne. En échange, ils acceptent d'être loyaux à la Géorgie. Car je pense qu'une modification de la frontière ou une indépendance n'est pas envisageable. L'Arménie ne peut se permettre de voir sa frontière nord fermée.

Qu'en pensez-vous?

Citation :

Concernant les problèmes du Djavakhk, je crois qu'il suffit de lire les différents sujets de cette catégorie. En gros: les Arméniens - bien que majoritaires - sont sous-représentés dans l'administration et les autorités, vivent dans des conditions déplorables, se voient déposséder de leurs églises et ont été intégrés dans une région administrative incluant de nnombreux Géorgiens (région de Borjomi entre autres) pour que la population arménienne soit diluée.

Pour quelles raisons, les Arméniens du Djavakhk devraient être représentatifs au sein du système administratif géorgien alors qu'ils ont la possibilité de mette en place leur propre système administratif, pour protéger leurs biens.

Citation :

Quelles solutions? Je pense que la Diaspora se doit d'agir par l'aide humanitaire et l'aide au développement. Mais visiblement, le Djavakhk n'intéresse presque personne. J'ai écrit à une vingtaine d'organisations arméniennes et n'ai reçu en tout et pour tout que 4 réponses négatives.

Effectivement en externe les Arméniens n'interviennent pas suffisamment au Djavakhk, mais un des problèmes vient aussi de la lenteur de la mise en application des textes issus du CNA pour l'organisation administrative du Djavakhk, lenteur qui provient aussi du fait qu'il existe sur place des organismes qui ne travaillent pas dans le sens de l'autogestion du Djavakhk et qui s'oppose même à l'autogestion.

Citation :

D'un point de vue politique, les Arméniens du Djavakhk doivent exiger d'obtenir une région autonome arménienne. En échange, ils acceptent d'être loyaux à la Géorgie. Car je pense qu'une modification de la frontière ou une indépendance n'est pas envisageable. L'Arménie ne peut se permettre de voir sa frontière nord fermée.

Pour quelles raisons voudrais-tu nous obliger d'être loyal à la Géorgie, la Géorgie a t'elle été loyale envers nous, et est-ce vraiment un problème de loyauté, sachant que la dite loyauté t'enlève tous tes droits à l'autodétermination . A aucun moment dans cette analyse il est question de l'Arménie,je parle bien ici de l'autodétermination des Arméniens du Djavakhk dont les droits en tant qu'autochtones sont reconnus par l'ONU.

C'est vite dit que la frontière serait fermée (entre la république d'Arménie et le Djavakhk), et est-elle véritablement ouverte aujourd'hui où de quelle façon est-elle ouverte?

Certes, la frontière n'est pas totalement ouverte, mais elle n'est pas totalement fermée. L'Arménie ne peut se permettre d'avoir une 3e frontière fermée hermétiquement. Il nous faut d'abord renforcer l'Arménie et chercher à aider les Arméniens du Djavakhk sans créer de conflit ouvert avec la Géorgie, ce qui n'est pas évident, je l'admets.

Citation :

Certes, la frontière n'est pas totalement ouverte, mais elle n'est pas totalement fermée.

Elle n'est pas fermée, mais elle fait office d'une véritable frontière ce qui est sans prcédant depuis l'indépendance de l'Arménie, même durant la période soviétique cette "frontière" n'exisitait pas. Ce qui signifie que pour la premère fois la nation arménienne sur son sol historique se trouve séparée par une frontière, les Arméniens d'Arménie considérant les Arméniens du Djavakhk comme une "diaspora" c'est à dire plus précisemment comme des Arméniens de l'extérieur alors que le Dajavakhk fait partie intégrante du plteau arménien et que les Arméniens du Djavakhk ont des droits historiques.

Citation :

L'Arménie ne peut se permettre d'avoir une 3e frontière fermée hermétiquement.

Pourquoi 3ème????

Citation :

Il nous faut d'abord renforcer l'Arménie

Mais l'Arménie est renforcée, elle a une armée, des services intérieurs, un fonctionnement d'Etat, que lui manque t'il exactement?

Citation :

et chercher à aider les Arméniens du Djavakhk sans créer de conflit ouvert avec la Géorgie, ce qui n'est pas évident, je l'admets.

Il existe trois courants politiques au Djavakhk, un courant qui a des liens forts avec avec les autorités d'Arménie (Virahayk) , un courant qui a des liens avec l'Arménie et la Géorgie (parti dashnak), et un courant qui a des liens avec le peuple du Djavakhk dans l'objectif d'une autogestion politique (UNA).

L'autogestion ne signifie pas un conflit "ouvert" avec les autorités géorgiennes, il n'y a pas aujourd'hui de conflit armée avec les autorités géorgiennes, il y a un conflit d'ordre politique et juridique, ce qui est normal dans la mesure ou les Arméniens du Djavakhk se sentent appartenir à la nation arménienne sur un territoire qui fait partie intégrante de l'Arménie historique au même titre que l'Artsakh et l'Arménie Occidentale.

Il est curieux que les Arméniens du Djavakhk soient considérés comme une "Diaspora". Pour moi, ils vivent sur des terres historiques arméniennes. Il est important qu'ils obtiennent leur droit à l'auto-détermination, mais je préconise cependant que cela se fasse sous forme d'autonomie. L'indépendance ou le changement des frontières est prématuré.

3e frontière qui risquerait d'être fermée? Eh bien oui, l'Azerbaïdjan et la Turquie, ça fait déjà deux frontières fermées.

L'Arménie s'est suffisamment renforcée? Je n'en suis pas du tout sûr. La crise démographique est une catastrophe, les territoires libérés n'ont pas été convenablement repeuplés (et particulièrement les régions stratégiques de Berdzor et Karvatchar), une grande partie de la population reste dépendante de l'aide extérieure. Pour moi, ce n'est pas un pays fort. Ce que j'entends par petit pays fort, c'est Israël. Et nous devons travailler dans ce but: développer l'économie de l'Arménie, mais aussi son armée, sa diplomatie et sa démographie.